Que faut-il savoir du Rayo Vallecano ?

Ce lundi 7 novembre à 21h, le Rayo Vallecano reçoit le Real Madrid à l'occasion de la 13e journée de LaLiga. Pour ce match, Le Journal du Real vous dresse le profil du futur adversaire des Madridistas.

Rayo Vallecano

De retour en première division depuis l’an passé, le Rayo Vallecano espère s’installer durablement dans le championnat espagnol, ayant fini à une bonne 12e place la saison dernière. Avec un début de saison solide, les joueurs d’Andoni Iraola sont actuellement 9e au classement, et compte bien profité de son momentum pour poser des problèmes à son voisin madrilène.

Une étiquette de club « yo-yo »

Dans chaque championnat, on connaît une équipe qui tous les deux ou trois ans redescend puis remonte dans la division principale. En Espagne, le Rayo Vallecano possède cette image qui lui colle à la peau depuis les années 90. Revenu après deux ans d’absence en première division en 2021, les Franjillos ont réalisé une saison 2021-2022 de haute volée en finissant 12e en championnat et en atteignant la demi-finale de la Copa del Rey. Le club basé dans la banlieue de Madrid, à Vallecas pour être précis, s’appuie surtout sur des joueurs expérimentés, possédant la 4e moyenne d’âge d’effectif la plus élevée de LaLiga.

Entouré par des joueurs d’expérience tels que Diego Lopez et Radamel Falcao, le coach basque Andoni Iraola est le coach le plus jeune du championnat. Présent depuis deux saisons chez les Vallecanos, celui qui a occupé le poste d’arrière droit pendant douze saisons à l’Athletic Club a parfaitement réussi sa transition de joueur à entraîneur. Deux ans après sa retraite de joueur, le Basque est parti entraîner l’AEK Larnaca en Chypre et a réussi à finir deuxième du championnat local. Puis en 2019, après avoir rejoint le Club Deportivo Mirandès, il amène son équipe en demi-finale de Copa del Rey, en ayant sorti respectivement le Séville FC et Villarreal pour atteindre ce stade de la compétition. Après avoir permis au club de retrouver l’élite espagnole, le tacticien de 40 ans compte bien pérenniser la situation du club, qui connaît un début de saison plutôt réussi.

La première défense, c’est l’attaque

Au Rayo Vallecano, Iraola a installé un 4-2-3-1 qui permet de mettre en avant ses forces offensives. Actuel 5e attaque du championnat, le club madrilène attend l’arrivée début janvier de Raúl de Tomás, que les Franjillos ont échoué à faire signer avant la fin du mercato d’été dernier. Cependant, il n’y a pas de danger numéro un qui se dégage de l’effectif pour le moment : Izi Palazon et le défenseur central Florian Lejeune sont tous les deux à trois buts, devant Alvaro Garcia et le buteur prêté par l’Atlético de Madrid, Sergio Camello.

Après un mois de septembre compliqué avant la trêve, les joueurs d’Iraola ont réussi un très bon mois d’octobre (3v, 2n, 1d) tout en ayant tenu tête à des équipes, sur le papier, supérieures telles que l’Atlético de Madrid ou le Séville FC. Avant de recevoir le Real Madrid, le Rayo Vallecano est invaincu depuis quatre matchs à domicile.

Concernant la défense, les Vallecanos ont fait de bons progrès en comparaison avec la saison passée. Concédant en moyenne un peu plus d’un but par match, celle-ci a permis d’obtenir des points précieux comme au début la saison face au FC Barcelone. Quoi qu’il en soit, malgré un historique à l’avantage des visiteurs, le Rayo Vallecano aura son mot à dire face à son adversaire et s’imagine bien poursuivre sa série d’invincibilité à domicile, au moins jusqu’à la trêve.

 

Médric Bouzermane