Depuis son arrivée au Real Madrid en provenance de Rennes à l’été 2021 pour 45 millions d’euros, Eduardo Camavinga a déjà disputé 99 matchs avec le club madridista. Bien qu’il ait commencé en tant que remplaçant lors de sa première saison, le jeune Français a su tirer parti de chaque opportunité de jeu qui lui a été donnée pour se montrer décisif.
Une montée en puissance folle
Camavinga rime évidemment avec entrée fracassante. Les Madridistas se souviennent tous de sa brillante performance lors du huitième de finale retour de la Ligue des champions contre le PSG, où il est entré en jeu et a contribué à la victoire 3-1 de son équipe. Il a également fait preuve de son talent lors de la demi-finale retour contre Manchester City, où il a encore une fois joué un rôle clé dans la victoire menant à la finale.
Ces performances ont démontré la qualité et le potentiel de l’international français, qui continue de s’affirmer au sein du Real Madrid.
Au terme de sa première saison avec le Real Madrid, Camavinga totalise 40 matchs en plus de remporter sa première Ligue des champions et sa première Liga. Ses débuts réussis sous les couleurs madrilènes annonçaient un avenir prometteur pour le jeune Français.
Lors de sa deuxième saison au Real Madrid, en 2022/2023, l’ancien joueur de Rennes a confirmé toutes les attentes placées en lui, mais il a dû passer par toutes les émotions. Au début de la saison, Camavinga est relégué au rôle de remplaçant avec l’arrivée de son compatriote Tchouameni, puis il devient le latéral gauche de « dépannage » pour compenser les absences de Ferland Mendy.
Cependant, le milieu de terrain âgé de 20 ans a su s’adapter et a livré des performances exceptionnelles, au point de devenir indispensable au fil de la saison. Ses prestations en Ligue des champions contre Manchester City, Chelsea et Liverpool, ainsi que lors de la demi-finale retour de la Coupe du Roi contre le FC Barcelone (victoire 4-0), témoignent de son ascension fulgurante.
À la fin de la saison, Eduardo Camavinga comptait 59 matchs toutes compétitions confondues avec Real Madrid dont 37 en Liga. Pendant les matchs de préparation de la nouvelle saison 2023/2024, il était l’un des deux seuls joueurs, avec Jude Bellingham, à avoir été titulaire lors des quatre matchs disputés. Cette statistique souligne clairement la confiance accordée à Camavinga par Ancelotti, ce qui laisse présager qu’il est en passe de devenir un titulaire régulier, malgré la rude concurrence qui règne au milieu de terrain.
Intouchable ?
Le jeune Eduardo Camavinga a indubitablement marqué les esprits lors de l’exercice 22/23. Sa fougue sur le terrain, sa polyvalence et son adaptation express au poste de latéral gauche ont fait de lui un joueur plus que fiable. Cependant, son poste de prédilection reste le même : milieu de terrain.
Un poste auquel il excellait tantôt à Rennes, tantôt lors de sa première saison en tant que « remplaçant » au Real Madrid. Le natif de Cabinda a probablement prouvé qu’il était quasi « intouchable » lors de la tournée estivale aux États-Unis il y a quelques semaines : entre solidité et prises de risques, le Français était omniprésent sur les terrains américains.
Toutefois, malgré son énorme fiabilité et son talent indéniable, rien ne garantit entièrement une place de titulaire indiscutable sur l’entièreté de la saison 23/24 et surtout au Real Madrid. La cause : une concurrence accrue. Plus de 7 milieux de terrain vont se battre pour leur place dans le XI cette saison et Camavinga évolue au poste le plus prisé du secteur : le relayeur, le « 8 ». À cet endroit, Ceballos, Kroos, Modric, Bellingham (tantôt milieu offensif) et Valverde le concurrencent.
Aubaine pour lui, il peut également occuper plusieurs postes, comme celui de sentinelle (numéro 6), bien que Tchouaméni soit la solution première, mais aussi au poste de latéral gauche en cas de pépin avec Mendy ou Fran García.
Nonobstant ses récentes performances, l’ancien Rennais devra finalement capitaliser sur son statut à la Maison Blanche face à cette compétitivité interne, après deux saisons où il a progressivement accumulé du temps de jeu pour enfin devenir un pilier de l’entre-jeu madridista. Sa polyvalence, son talent extraordinaire ainsi que son statut de « bien-aimé » au sein du club et aux yeux de Carlo Ancelotti plaideront certainement en sa faveur.
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