Rayo Vallecano – Real Madrid : une prestation qui a manqué de rythme

Hier après-midi, le Real Madrid s’en est allé de la pelouse du toujours compliqué Stade de Vallecas avec un match nul (1-1). Malgré une grosse entame de match, los Blancos ont peiné à trouver le bon rythme pour venir à bout d’un combatif et vaillant Rayo Vallecano.

Real Madrid

À l’occasion de la 25ᵉ journée de Liga, le Real Madrid s’est rendu sur le terrain de son voisin, le Rayo Vallecano. Comme bien souvent, les déplacements à Vallecas s’avèrent être un défi redoutable pour les Merengues. La rencontre d’hier n’a pas fait exception à cette tendance, malgré les avertissements préalables de Carlo Ancelotti lors de la conférence de presse la veille du match, soulignant que se rendre au stade de la banlieue de Madrid n’était pas une tâche facile. L’heure du match et des conditions météorologiques printanières ont sans doute également joué en défaveur des joueurs Merengues. En effet, on le sait, les Madridistas n’aiment pas ces rencontres du début d’après-midi et les premières chaleurs printanières ont certainement coupé l’élan d’un Real Madrid, qui a conclu la rencontre sans énergie ni inspiration.

Une bonne entame de match

Pourtant, le début du match s’annonçait prometteur pour les Merengues. À peine la troisième minute de jeu écoulée, Valverde a mené une contre-attaque fulgurante et délivré un splendide centre pour Joselu qui a conclu face à Dimitrievski. À noter tout de même que ce but est venu d’une erreur de relance de Lunin qui a surpris le Rayo Vallecano et a permis au joueur uruguayen de mener à bien cette contre-attaque. Ainsi, l’attaquant espagnol inscrivait son 14ᵉ but de la saison qui laissait présager une bonne rencontre pour les siens. D’autant plus que le but n’était pas l’unique bonne sensation du côté du Real Madrid. Dès le coup d’envoi de cette rencontre, les joueurs d’Ancelotti ont imposé un rythme élevé et étouffaient avec une pression haute les sorties de balle du Rayo Vallecano.

Un manque cruel de rythme

Cependant, le scénario de ce match a pris une tout autre tournure. Malgré la nette domination initiale du Real Madrid, la dynamique a changé de camp lorsque les Franjirrojos a bénéficié d’un penalty, accordé pour une main de Camavinga. Raúl de Tomás, formé au Real Madrid, a converti ce penalty juste avant la mi-temps et a sans doute changé le match.

À partir de cette égalisation, les hommes de Carlo Ancelotti ont montré un tout autre de visage. Eux qui avaient commencé la rencontre avec un pressing haut et le contrôle du ballon, ont été minés par le but. Ils ne récupéraient plus les ballons comme ils le faisaient au début de la rencontre, et éprouvaient des difficultés à instaurer un rythme qui leur était favorable dans le match. Le Rayo Vallecano s’est rapidement rendu compte de ce changement de dynamique et n’a pas hésité à rendre le match encore plus inconfortable pour les Merengues. En effet, en deuxième mi-temps, ils ont commencé à commettre de petites fautes qui ont contribué à rendre la partie encore plus saccadée.

Une attaque peu inspirée

Lorsque le Real Madrid n’arrive pas à imprégner son rythme dans les rencontres, ils s’en remettent souvent à un coup de génie d’un des attaquants. Cette situation s’est manifestée récemment à Leipzig, où les hommes d’Ancelotti ont éprouvé des difficultés, mais ont finalement remporté le match grâce à une action magistrale de Brahim. Vinícius a également fréquemment débloqué des situations complexes en inscrivant des buts décisifs.

Cependant, cette fois-ci, aucun des deux n’a trouvé les ressources nécessaires pour accomplir l’exploit. Le Malaguène, qui avait brillé contre Leipzig, a affiché une performance en deçà de celles des dernières rencontres. Il n’a pas su apporter le tranchant que le match exigeait et a rarement réussi à prendre le dessus sur son vis-à-vis. De même pour Vinícius. Malgré un bon début de match, il n’a pas pu insuffler la touche de génie dont les Merengues avaient besoin.

Finalement, Joselu s’est démarqué comme le seul attaquant du Real Madrid à la hauteur, notamment grâce à son but. Les changements opérés par Ancelotti en attaque, avec l’entrée de Rodrygo et d’Arda Güler, n’ont ainsi pas réussi à faire pencher la balance en faveur de siens.

 

Allan Vega