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Les coups d’éclat du Real Madrid, l’arbre qui cache la forêt ?

par | 18/09/2024 - 13:09 | 0 commentaires

LA PALETTE À GJONI - Pour son baptême du feu dans la nouvelle version de la Ligue des champions, le Real Madrid a certes gagné mais continue d'afficher une expression collective plus que défaillante.

Face à une équipe de Stuttgart orpheline de ses cadres de la saison dernière, Guirassy, Anton et Ito, le Real Madrid a une nouvelle fois paru très emprunté. Au Santiago Bernabéu, contre la meilleure équipe qu’il a affrontée depuis le début de la saison en compétition officielle, ses lacunes ont été plus que mises à nu.

Le problème que pose cet état de fait est que lesdites lacunes depuis le début de la saison sont les mêmes et qu’aucune amélioration notable est à relever les concernant. La dernière fois que les hommes d’Ancelotti ont été autant chahutés dans leur stade est lors du 8ᵉ de finales retour de Ligue des champions face à Leipzig de la saison dernière.

Comme lors de la rencontre face aux hommes de Marco Rose, l’absence de dextérité face aux cages des attaquants adverses et/ou les prouesses de son gardien ont permis au Real Madrid de s’en sortir sur le plan comptable. Toutefois, Courtois restant un simple être humain, la corde risque de casser à un moment ou à un autre si l’animation défensive de l’équipe reste autant perfectible.

17 tirs dont sept cadrés, c’est le bilan offensif du VfB Stuttgart au Santiago Bernabéu. À titre comparatif, ce printemps, Manchester City en avait adressé 12 pour 6 cadrés. C’est bien la preuve que le Real Madrid concède trop de situations à ses adversaires.

Le Real Madrid a eu toutes les peines du monde à empêcher l'équipe allemande de s'approcher de son but (Photo by David Ramos/Getty Images)

Le Real Madrid a eu toutes les peines du monde à empêcher l’équipe allemande de s’approcher de son but (Photo by David Ramos/Getty Images)

Le Real Madrid doit récupérer le cuir plus haut dans le terrain

Ce qui frappe et inquiète le plus dans le jeu sans ballon du Real Madrid est la facilité déconcertante avec laquelle Stuttgart est parvenu à avancer dans le terrain par des circuits de passes courtes. Une équipe dérangée par son adversaire à la construction s’en remet à des longs ballons pour amener le danger dans la surface adverse.

Cela n’a pas ou peu été le cas pour Stuttgart. L’équipe madrilène a une nouvelle fois récupéré le ballon bien trop proche de ses buts pour espérer tirer profit de situations de transition intéressantes. Lorsque exceptionnellement Bellingham a effectué une récupération à mi-terrain, il a immédiatement pu envoyer Mbappé en profondeur, preuve que le Real Madrid serait avisé de s’améliorer sur ce point.

Outre le fait de concéder moins d’occasions, cela lui permettrait de s’en procurer davantage. Mais comment peut-il le faire ? Si l’idée de positionner Vinicius Jr. et Rodrygo sur les côtés en phase défensive ne nous paraît pas inopportune, il est indispensable que le joueur situé devant le double pivot et Mbappé, rien que par leur positionnement, coupent les lignes de passes vers les milieux adverses. Nul besoin d’effectuer un pressing agressif sur le porteur, au risque qu’il s’avère inutile.

Mais il est impératif que les lignes soient resserrées au possible et que si les offensifs enclenchent le pressing, les milieux le suivent pour fermer les espaces.

Gjon Haskaj.

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