Si au début de la saison, on nous avait dit que celui qui allait déranger les habitudes de Carlo Ancelotti était Fran Garcia, on ne l’aurait pas cru. On aurait plutôt misé sur le virevoltant Brahim Díaz ou sur le joyau Arda Güler. Et pourtant. Depuis plusieurs mois, l’Espagnol se fait une place de choix dans le onze du technicien italien, enchaînant les matches et même les titularisations (quatre consécutives en Liga).
Et malgré une prestation poussive contre l’Athletic Club mercredi (2-1), où toute l’équipe a sombré, le latéral de 25 ans peut se targuer d’avoir progressé dans de nombreux domaines. S’il apporte toujours énormément dans le jeu avec ses courses incessantes sur le côté gauche et ses nombreux appels, il a également progressé sur l’aspect défensif et ferme de mieux en mieux son couloir. Cette progression éclair, couplée à des prestations de plus en plus régulières, a convaincu Carlo Ancelotti de le titulariser de plus en plus au profit d’un Ferland Mendy friable sur ce début de saison.
Questionné à ce sujet en conférence de presse, l’entraîneur italien a quand même botté en touche quant à sa préférence : « Pourquoi Fran Garcia et pas Ferland Mendy ? Juste des décisions techniques et tactiques. Nous avons gagné 2 Ligues des Champions grâce à Mendy, nous avons une confiance totale en lui… mais Fran Garcia se sent très bien, il profite de l’opportunité que je lui donne lors de ces matchs ».
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Une situation qui peut se pérenniser pour Fran Garcia ?
Alors qu’il a enfin eu la confiance de Carlo Ancelotti dans un grand match en terres basques ce mercredi, l’ancien joueur du Rayo Vallecano n’a pas répondu présent. Débordé sur son aile par les frères Williams et auteur de relances dangereuses dans l’axe, l’Espagnol s’est montré assez fébrile. De quoi donner envie à son entraîneur, très (ou souvent trop) respectueux des hiérarchies, à revenir à ce qu’il connaissait déjà avec Ferland Mendy dans les gros matches ? Peut-être. Réponse contre Girona samedi ou contre l’Atalanta Bergame en Ligue des champions mardi.
