Ancienne figure du Real Madrid avec qui il a gagné quatre Liga et deux coupes de l’UEFA, Jorge Valdano connait bien le club madrilène. À 69 ans, l’Argentin qui a été joueur, entraineur et directeur sportif, donne son regard sur le football d’aujourd’hui.
Dans un entretien pour le journal allemand Süddeutsche Zeitung, il passe en revue tous les sujets de l’actualité. Jorge Valdano commence en évoquant l’arrivée de Kylian Mbappé au Real Madrid et les critiques sur les débuts du Français.
« C'est une question d'adaptation. Il a quitté son pays, la France, pour la première fois et cela l'a sociologiquement sorti de sa zone de confort. Cela a pu le conduire à un processus d'anxiété, et l'anxiété est le grand ennemi du footballeur », indique-t-il.
Par ailleurs, l’ancien champion du monde argentin observe une « rivalité » entre l’international tricolore et Vinicius Jr. Une relation qui, d’après Jorge Valdano « a tendance à provoquer des frictions », mais qui ne les empêcherait pas de « s’entendre ».
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Un retour de Xabi Alonso au Real Madrid n’est pas inenvisageable pour Valdano
Interrogé sur un retour possible de Xabi Alonso au Real Madrid, il souligne la personnalité forte de l’entraineur espagnol :
« Xabi Alonso a un grand avantage : il ne se laisse pas forcer la main par le marché. La moitié de l'humanité voulait le garder, mais jusqu'à présent, il est resté à Leverkusen. Il choisit ses moments, ce qui en dit long sur sa personnalité. Mais oui, j'ai le sentiment que là où il veut aller, la porte lui sera ouverte en ce moment. »
Jorge Valdano a confiance en Florentino Pérez
Enfin, l’ancien merengue revient sur le projet Superligue et la position de Florentino Pérez dans ce dossier :
« Il est clair que seuls le Real Madrid et Barcelone sont attachés à l'idée de la Superliga. Seul Florentino connaît l'invisible. S'il a encore confiance en cette Superliga, c'est parce qu'il doit y avoir une sorte de dialogue que nous connaissons très peu et que les autres clubs se sentent obligés de faire d'une certaine manière. Au fond, il ne faut pas sous-estimer Florentino », prévient-il.
L’hispano-argentin connait très bien le président madrilène, pour avoir travaillé pendant sept ans à ses côtés, de 2000 à 2006 et de 2009 à 2011.
Maxime Blanc
