Le Real Madrid ne vit que dans l’urgence et le danger. C’est ce que Sid Lowe, journaliste pour The Guardian et ESPN, résume ainsi pour Relevo : « Le Real Madrid doit vivre dangereusement… Sinon, il ne vit pas. » Une réalité une nouvelle fois illustrée lors du quart de finale retour face à Manchester City. Menés 2-1 à la 84e minute, les Merengues ont su trouver les ressources pour s’imposer 2-3 grâce à un but décisif de Jude Bellingham dans le temps additionnel.
Cette énième remontada s’inscrit dans la lignée des exploits madrilènes en Ligue des champions. La saison dernière, le Bayern Munich avait déjà subi ce sort avec un doublé de Joselu en toute fin de match. En 2022, Manchester City, Chelsea et le PSG avaient également été renversés. Comme l’explique Antonio Rüdiger : « Les choses qui se passent au Bernabéu sont une folie. »
Le Bernabéu, théâtre des miracles du Real Madrid
Le Santiago Bernabéu reste le catalyseur de ces renversements incroyables. Selon le psychologue sportif Pablo del Río, ce stade crée une connexion unique entre l’équipe et ses supporters, déclenchant une énergie presque irrationnelle dans les moments clés. Eduardo Camavinga abonde : « C’est un stade magique, un maillot magique. »
Face à un Manchester City dos au mur, le Real Madrid tentera de s’appuyer une fois encore sur cette dynamique. Dani Carvajal en est convaincu : « L’aura qui se génère quand l’équipe a besoin d’un but est inexplicable. » Comme toujours, le Bernabéu jouera son rôle de douzième homme.
Joselu, héros de la saison passée, décrit cette atmosphère si particulière : « Le Bernabéu crée un sentiment de supériorité… Marquer un but et savoir qu’un autre peut suivre, comme si c’était la dernière nuit du monde. » Avant d’ajouter : « Quand tu as l’impression de ne plus pouvoir avancer, le Bernabéu te donne quelque chose en plus. »
Edgar Yon
