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Les joueurs du Real Madrid ont entamé la rencontre à l’Etihad avec une idée bien précise de leur adversaire. Dès les premières minutes, l’équipe de Carlo Ancelotti s’est montrée prudente, presque trop respectueuse, face à un Manchester City qu’elle imaginait toujours aussi redoutable. Les statistiques récentes des Citizens – 11 défaites en 23 matchs – avaient été éclipsées par le souvenir des batailles passées. Dans le vestiaire madrilène, la crainte d’un sursaut d’orgueil de City, blessé par ses mauvais résultats, était omniprésente. Mais très vite, une autre réalité s’est imposée. Ce Manchester City-là n’avait plus rien à voir avec l’équipe qui dominait l’Europe. Loin de son jeu de possession parfaitement huilé et de sa rigueur tactique, le collectif de Guardiola montrait des signes de fébrilité inattendus. Pourtant, à la mi-temps, City menait 1-0, un score presque flatteur au vu du contenu du premier acte.« Que sommes-nous en train de faire ? », aurait même lâché un joueur madrilène dans le vestiaire, selon Marca. Une prise de conscience immédiate : il fallait attaquer et renverser la dynamique.