Carlo Ancelotti plaît toujours au Brésil, mais un été flou se profile

Après la défaite face à Valence, le nom de Carlo Ancelotti refait surface dans les médias, notamment au Brésil. Dans les petits papiers de la Seleção depuis plusieurs années, l’entraîneur italien est désiré outre-Atlantique, et même les joueurs brésiliens l’apprécient déjà. Seulement, un couac temporel entre dans l’équation.

Ancelotti a déjà la cote

Même si Ancelotti est toujours au Real Madrid et qu’il ne « quittera jamais le club de lui-même », au Brésil, Mister est apprécié. Par qui ? Par les différents clans du vestiaire, à commencer par celui des « capos » : Danilo, Marquinhos et Alisson. Pourtant, seul le défenseur parisien a déjà joué sous ses ordres. Les deux autres le voient pourtant d’un très bon œil, selon Relevo.

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Mais ce n’est pas tout : il y a aussi le groupe des Madrilènes : Vinicius Jr., Rodrygo, Endrick et Militao. Tous connaissent parfaitement Carletto et seraient ravis de le voir à la tête de leur sélection. Un appui de poids.

Urgence au Brésil

Il y a quelques semaines, l’entraîneur Dorival Jr. a été remercié, laissant le banc de la Seleção vide. Un paradoxe émerge alors : la Coupe du monde des clubs démarre le 15 juin, mais le Brésil doit disputer deux matchs de qualification pour le Mondial 2026 les 6 et 9 juin. La CBF a donc besoin d’un coach, à moins qu’elle ne mise sur un intérimaire en attendant Ancelotti en juillet.

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D’autres noms circulent au Brésil, notamment celui de Jorge Jesus. En difficulté cette saison avec Al Hilal, il passe de second choix à priorité selon Fabrizio Romano. Une information qui prend encore plus de sens lorsque l’on sait que le Real Madrid d’Ancelotti sera occupé jusqu’à juillet.

Peu importe, l’entraîneur du Real Madrid sait que les titres dicteront son avenir. Il avait déjà payé les frais d’une saison blanche en 2015 par un licenciement, puis a été sauvé par la Copa del Rey en 2023. Aujourd’hui, il est encore en lice en Liga, Ligue des champions et Copa. Et même si plusieurs paramètres sportifs peuvent laisser présager une chute, l’homme au sourcil levé pourrait bien, une fois de plus, faire mentir les pronostics des mauvaises langues et garnir l’armoire à trophées.

Walid Soltani