À l’Emirates, Carlo Ancelotti joue son avenir… et celui du Real Madrid

par | 08/04/2025 - 12:04 | 8 commentaires

En déplacement à Londres pour les quarts de finale de la Ligue des champions, le Real Madrid et Carlo Ancelotti sont en mission : l’équipe veut faire taire les critiques qui tournent autour du club depuis plusieurs semaines, tandis que l’Italien doit – encore – prouver qu’il n’est pas fini. La tâche s’annonce compliquée face à l’une des meilleures équipes d’Europe.

Depuis ce lundi soir, les sceptiques de la communauté Real Madrid, que ce soit en Espagne ou en France, sont de sortie. Carlo Ancelotti a fait son choix pour le onze de ce mardi soir. Après l’entraînement, les premières informations sorties dans la presse espagnole annonçaient une défense avec deux grosses surprises : les titularisations de David Alaba dans le couloir et gauche et de Lucas Vázquez dans le couloir droit.

Alors que tout indiquait à ce que ce soit Fede Valverde au poste de latéral gauche, voilà que le natif de Reggiolo prend de court les fans, les observateurs… et sa direction. Dans la foulée, des premiers  « insides » dans les médias traditionnels, comme MARCA, qui raconte qu’en interne, au sein des dirigeants, beaucoup ne comprennent pas pourquoi l’Italien n’a pas plus utilisé l’Uruguayen dans sa défense à quatre.

Mais Ancelotti ne l’entend pas de cette oreille et envoie le message suivant : « je suis le patron et je mourrai sur le terrain avec ceux qui m’ont propulsé tout en haut ». On le rappelle, nombreuses ont été les fois depuis son retour à Madrid les demandes de recrutement pour renforcer son effectif. À chaque fois, ce dernier s’est mangé un « non » et a donc été ensuite dans l’obligation de constamment bricoler.

« Il se peut que les gens soient fatigués de moi… Mais le plus important est que la personne la plus importante de ce club ne le soit pas », a lancé l’entraîneur de 65 ans à la presse présente à l’Emirates lundi soir.

Une déclaration qui a fait sourire l’Italien et fait rire toute la salle, mais qui cache un message profond et une véritable information : Florentino Pérez est le seul – ou l’un des seuls – à croire encore en Carlo Ancelotti, comme révélé il y a quelques jours dans nos colonnes. Et si élimination du Real Madrid, il y a face à Arsenal, nul doute que la pression médiatique et celle du board qui entoure le président sera plus forte que la propre volonté de ce dernier.

Oui, Carlo Ancelotti joue son avenir au Real Madrid dans cette double confrontation européenne et il le sait. Ou du moins, il se risque à ce qu’on puisse le virer. Dans le cas contraire, soit en cas de trophée, il gagnera l’option de choisir le mieux pour lui. Parce que lui-même songe depuis quelque temps à quitter le navire en fin de saison à cause d’usure et de fatigue mentale. La dure loi des entraîneurs du club espagnol.

L’étape Arsenal pour envoyer un grand message à l’Europe

Au-delà de l’Italien, c’est bel et bien le club qui risque sa saison. Avec un effectif beaucoup trop juste, réduit par les blessures, les Madrilènes espèrent tout de même réaliser un grand coup à l’Emirates, puis au Santiago Bernabéu la semaine prochaine. Le mode « survie » est activé depuis plusieurs semaines et en interne, on assume que les choses ne sont pas simples. Néanmoins, le simple fait d’être toujours en vie partout donne beaucoup d’espoirs. Beaucoup se disent qu’à l’arrivée des grandes échéances, cette équipe se transcende sur 90 minutes et est capable de réaliser de grandes choses.

« Le match va durer 90 minutes, nous sommes souvent meilleurs à la fin et c’est là qu’on peut voir la différence. C’est ce qui est important, il faut toujours se battre jusqu’à la dernière minute. Évidemment, si nous pouvons gagner le match à la 60ᵉ minute, tant mieux, mais ce n’est pas courant à ce niveau-là », a expliqué Thibaut Courtois à son tour.

« Parfois, un journaliste peut penser une chose, mais c’en est une autre. Nous ne sommes pas intéressés par les critiques venant de l’extérieur, mais seulement par celles venant de l’intérieur, de l’entraîneur et des coéquipiers. Nous nous donnons toujours à 100 %. Maintenant, chaque match a son histoire, nous devons tout donner sur le terrain, c’est ce que ce maillot et nos supporters exigent ! »

« La clé du match sera le courage, la personnalité, a indiqué Ancelotti. Il s’agit d’essayer de faire de notre mieux et d’être motivé. Un aspect important est de bien exécuter le plan que nous allons préparer. En face, nous aurons une équipe difficile à jouer, qui fait bien le pressing et exécute bien les transitions. Nous avons une approche claire et nous essaierons de la mettre en œuvre demain. » Car oui, le groupe y croit et sait que remporter une 16ᵉ Ligue des champions est largement faisable : « si je ne pensais pas que nous pouvions gagner des titres, je serais en vacances ».

En face, c’est un coach admiratif du travail accompli par le Real Madrid qui se présentera en face des Merengues. Mikel Arteta l’a avoué, le match contre la Casa Blanca est « le plus grand défi de sa carrière ».

Et nul doute, donc, qu’il le préparera en étant toujours aussi méticuleux. « Je pense que nous devons gagner le match de demain et c’est entre nos mains. Nous pouvons jouer le match que nous voulons jouer et pour y parvenir, nous avons besoin du soutien de tout le monde. Dans ce tournoi, il est important d’avoir une bonne ambiance dans le stade », a-t-il avoué. La confiance semble au beau fixe côté Gunners… mais comme souvent, attention à la bête blessée qu’est le Real Madrid.

 

PG

8 Commentaires

  1. GARCIA

    Une durée aussi longue pour un entraîneur du Réal Madrid c’est exceptionnel. Attention à ne pas faire l’année de trop.

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  2. دفتر گزارش‌های آماری سامانه سیدا ویژه مدارس

    دفتر گزارش‌های آماری سامانه سیدا ویژه مدارس، به عنوان یک منبع اطلاعاتی جامع شامل داده‌های کلیدی دانش‌آموزان از جمله مشخصات فردی، آدرس دقیق و پایه تحصیلی آنان، در دسترس مدیران مدارس از طریق سامانه مای مدیو قرار دارد.

    Réponse

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