Il existe des défaites qui ont plus de conséquences que d’autres. Celle du Real Madrid hier soir, face à un Arsenal conquérant et sans complexe, a fait mal. Non seulement par son ampleur, mais surtout par ce qu’elle révèle : un Real Madrid qui doute, qui subit, qui ne se bat plus. Et ça, à la Maison Blanche, c’est impardonnable. Sur le terrain, l’écart d’envie entre les deux équipes était criant.
Les chiffres ne trompent pas : 13 km de moins parcourus que les Londoniens et 20km de moins par rapport au match entre le Bayern et l’Inter Milan dans l’autre quart de finale disputé mardi soir, révèle MARCA. À ce niveau de la compétition, cela reflète un problème de fond. L’intensité est devenue le propre du football moderne. Pourtant, hier, le Real a joué comme une équpe d’une autre époque.
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L’état d’esprit du Real Madrid doit être remis en question
En interne, la défaite passe mal. Selon MARCA, les dirigeants reprochent aux joueurs un manque d’implication flagrant. L’ADN du Real Madrid n’a pas été respecté, celui d’un club qui se relève toujours, qui se bat jusqu’à la dernière seconde. Là, aucune révolte, aucun frisson. Le nom d’Antonio Pintus, préparateur physique du club, revient dans les débats. Ses méthodes, longtemps considérées comme garantes de la réussite madrilène, sont aujourd’hui questionnées.
Mais il n’est pas le seul remis en cause, l’attitude générale, le manque de leaders sur le terrain et la passivité affichée posent des questions plus larges. Des questions de mentalité, d’envie, de fierté. Carlo Ancelotti, fidèle à sa philosophie de gestion des hommes, a appelé au calme. Mais la semaine prochaine au Bernabeu, le message est clair : il faudra tout changer. Pas seulement la tactique, mais surtout l’état d’esprit.
Léo Seguin
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