Il y a quelques semaines, Dani Ceballos se fixait un objectif ambitieux : être de retour pour le quart de finale retour face à Arsenal. Aujourd’hui, l’idée a laissé place à plus de lucidité. La blessure remonte au 26 février, survenue dans les derniers instants de la demi-finale aller de Copa del Rey. Une déchirure du muscle semi-membraneux de la jambe gauche, avec atteinte tendineuse. Résultat : des larmes, un cri du cœur, et cette phrase douloureuse le lendemain sur les réseaux : "Je me sentais à mon meilleur niveau."
Reprise mesurée, espoirs contrôlés
Depuis une semaine, Ceballos a retrouvé le terrain. Il enchaîne les ateliers physiques : courses, frappes, sauts, oppositions contrôlées avec ses coéquipiers. Mais aucun risque n’est pris. Pas de retour précipité, pas de test inutile. Le joueur comme le club sont sur la même longueur d’onde : pas de come-back sans une garantie absolue qu’il n’y aura pas de rechute. Même si le but était clair : jouer à l'Emirates Stadium. Objectif raté.
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Dans l’idéal, l’Andalou espérait revenir pour affronter Arsenal au Santiago Bernabéu mais les délais sont serrés. L’option existe encore, mais elle relève plus de l’envie personnelle que d’une réelle probabilité. Selon AS, la décision a été prise : si ce n’est pas totalement sûr, il ne jouera pas. Et ce, même si le contexte européen donne envie de tenter le coup.
L'œil sur Séville, le cœur à Madrid
C’est donc vers la finale de Coupe du Roi, le 26 avril à Séville contre le Barca, que se tourne l’espoir de Ceballos. Là, il veut être prêt, opérationnel, décisif. Ce match compte énormément pour lui. C’est chez lui, en Andalousie, dans un stade de La Cartuja qu’il connaît par cœur.
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En attendant, Carlo Ancelotti doit composer pour la mission commando face à Arsenal, un ancien club de Ceballos. Au milieu, Tchouaméni est assuré d’être titulaire. Reste à savoir qui l’accompagnera. Modrić ? Valverde ? Ce dernier pourrait remonter d’un cran, ce qui pousserait Lucas Vázquez à occuper le flanc droit de la défense.
Tout dépendra de l’état de forme des uns et des autres… mais aussi, en filigrane, du retour de Dani Ceballos, attendu avec patience, sans précipitation.
