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Courtois tire la sonnette d’alarme : « Chacun doit se regarder dans le miroir et réfléchir à ce qu’il aurait pu faire de mieux »

18 avril 2025Rédaction Le Journal du Real
LONDON, ENGLAND - APRIL 08: Thibaut Courtois of Real Madrid acknowledges the fans after his team's defeat in the UEFA Champions League 2024/25 Quarter Final First Leg match between Arsenal FC and Real Madrid C.F. at Emirates Stadium on April 08, 2025 in London, England. (Photo by Justin Setterfield/Getty Images)

Après l’élimination contre Arsenal, Thibaut Courtois a mis des mots sur les maux du Real Madrid. Entre manque de plan de jeu, déséquilibre collectif et faillite offensive, le gardien belge livre une radiographie sans fard de la saison madrilène.

« On ne peut pas toujours s’attendre à ce que les quatre attaquants dribblent trois joueurs et marquent un but magnifique ». Par cette phrase, Courtois résume l’essentiel : le Real Madrid s’en est trop remis aux exploits de ses individualités, notamment Mbappé, Vinicius ou Rodrygo.

Or, ces joueurs n’étaient pas au sommet de leur forme lors du sprint final souligne Marca. Le départ de Kroos, pilier de la construction du jeu, a laissé un vide que ni Valverde, ni Camavinga ni Tchouaméni n’ont réussi à combler durablement. Ancelotti, fidèle à son 4-3-3, n’a pas su trouver une formule collective cohérente.

« J’ai l’impression que nous formons une équipe, mais nous devons faire plus d’actions collectives et moins d’individuelles », insiste Courtois. Une allusion directe à un jeu trop désorganisé et prévisible, loin de la rigueur d’un Arsenal « organisé, qui défend bien ».

Un manque criant d’alternative offensive dénoncée par Courtois

« Nous avons fait beaucoup de centres, mais cette année, nous n’avons pas Joselu ». Derrière cette remarque se cache un constat tactique : le Real Madrid n’a plus de plan B. L’an passé, Joselu représentait cette option aérienne précieuse en fin de match.

Aujourd’hui, Endrick est encore trop tendre, et aucun n°9 naturel ne permet de rentabiliser les 33 centres envoyés face à Arsenal… pour zéro tir cadré. Enfin, le Belge conclut sans détour : « Chacun doit se regarder dans le miroir ». Une invitation à l’autocritique, bien loin des discours lénifiants. Car si le talent est toujours là, c’est l’exigence collective qui a disparu.

 

Léo Seguin

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