Trujillo Suárez n’en est pas à sa première polémique avec le Real Madrid. Lors du déplacement à Osasuna en février dernier, il officiait en tant qu’arbitre VAR. Une main flagrante dans la surface navarraise avait été ignorée, sans que l’arbitre principal soit invité à consulter les images. L’absence de penalty avait déclenché l’indignation du club et de ses supporters, dénonçant une décision incompréhensible malgré la clarté des ralentis. Cette séquence avait été abondamment commentée dans la presse espagnole, symbolisant une gestion discutable de la VAR.
Quelques semaines plus tard, en quart de finale de Coupe du Roi contre la Real Sociedad, Trujillo Suárez était à nouveau chargé de la VAR. Cette fois, c’est un tacle violent sur Vinícius Jr., pied levé à hauteur du genou, qui avait échappé à la sanction. Aucun carton rouge, ni même un appel à consulter l’écran : une nouvelle décision vivement critiquée, y compris par d’anciens arbitres qui ont unanimement reconnu une faute grave et méritant une exclusion directe.
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Des retrouvailles tendues entre Trujillo et le Real Madrid à Getafe
C’est dans ce climat déjà chargé que Trujillo Suárez retrouve le Real Madrid lors de la 33e journée de Liga, à la VAR pour le match face à Getafe. Bien qu’aucune grande controverse n’ait éclaté pendant les rencontres où il était présent, sa simple désignation a suffi à faire grincer des dents. Un peu partout, sur les réseaux sociaux comme en interne, les merengues ont rapidement rappelé ses antécédents, exprimant leur méfiance face à une possible répétition des erreurs passées.
Ces épisodes relancent le débat sur la cohérence de l’arbitrage en Liga, et sur le manque de transparence entourant l’usage de la VAR. À l’approche du sprint final de la saison, chaque décision peut peser lourd. Et avec un acteur comme Trujillo Suárez dans les parages, le Real Madrid sait qu’il doit rester plus que jamais vigilant.
Léo Seguin
