Après avoir assisté au match retour de Ligue des champions contre Arsenal, Diego Rodrigues a poursuivi son opération séduction en rejoignant Séville pour suivre de près Ancelotti. Selon Relevo, les deux hommes ont partagé un déjeuner après la défaite contre Arsenal, puis ont renoué le contact après la finale de Coupe face au Barça. Officiellement, aucun contact n’existe, Carlo Ancelotti ayant publiquement nié toute discussion avec le Brésil. Mais dans les faits, les tractations avancent en coulisses.
Un contrat XXL jusqu’en 2030 pour Ancelotti
Initialement, le Brésil proposait un contrat jusqu’à la Coupe du Monde 2026. Mais face à l’évolution de la situation, la CBF a décidé d’aller encore plus loin : elle propose désormais à Ancelotti un engagement de quatre ans et demi, jusqu’à la Coupe du Monde 2030. L’objectif est clair : sécuriser l’entraîneur italien à long terme et éviter toute incertitude.
Le Brésil espère même officialiser l’arrivée du coach italien dès juin pour qu’il dirige la Seleção lors des prochains matchs qualificatifs contre l’Équateur (4 juin) et le Paraguay (9 juin).
Ancelotti, un entraîneur déjà tourné vers le Brésil
Lors de la finale contre Barcelone, Carlo Ancelotti est apparu tendu, voire absent, au moment crucial. Sa réaction modérée aux buts madrilènes et son relatif détachement face à l’agitation de son banc (notamment après les contestations menant aux cartons rouges de Rüdiger, Bellingham et Lucas Vázquez) ont renforcé l’impression que l’Italien avait déjà la tête ailleurs. Selon Relevo, Ancelotti sait que son cycle au Real Madrid touche à sa fin.
Florentino Pérez, de son côté, prépare déjà l’après-Ancelotti avec la signature attendue de Xabi Alonso pour prendre la relève dès l’été prochain. Le staff du coach italien, lui, a même renoncé à participer à la Coupe du Monde des Clubs prévue en juin, preuve que l’Italien prépare activement son départ.
Une ambition forte pour la Seleção
La CBF ne veut pas seulement ramener la Coupe du Monde au Brésil, elle souhaite redonner à la Seleção son aura d’antan. Avec une génération prometteuse menée par Vinicius Jr, Rodrygo, Endrick ou encore Raphinha, et un technicien de l’envergure d’Ancelotti, la fédération espère enfin franchir un cap après des années de déceptions.
Le Brésil voit en Ancelotti le « Real Madrid des sélectionneurs » : une figure capable de résister à la pression et d’apporter stabilité et expérience, après avoir géré les vestiaires les plus exigeants du monde.
Une dernière discussion avec Florentino Pérez
Avant d’officialiser quoi que ce soit, Carlo Ancelotti doit encore s’entretenir avec Florentino Pérez. Le président madrilène espérait pouvoir le convaincre de rester en cas de doublé Coupe-Liga, mais la défaite face au Barça et la dynamique négative du club rendent ce scénario hautement improbable.
À 66 ans, Carlo Ancelotti est sur le point de relever un dernier défi de taille dans sa carrière exceptionnelle : conduire la Seleção brésilienne à une sixième étoile… et peut-être jusqu’en 2030.
VICTOR BROCHET