Carlo Ancelotti se retrouve face à un tournant crucial de sa carrière madrilène. Après l’élimination en Ligue des champions face à Arsenal et l’échec en finale de Coupe du Roi, l’entraîneur italien est sur la sellette. S’il a toujours clamé son amour pour Madrid et son souhait d’y rester « Si ça ne dépendait que de moi, je ne partirais jamais », la direction du club attend de voir si la Liga peut encore être remportée avant de trancher sur son sort.
Pour Ancelotti, tout repose désormais sur une victoire lors du Clasico du 11 mai à Montjuïc. Le Real Madrid devra d’abord battre le Celta Vigo pour maintenir la pression sur Barcelone, qui rencontrera Valladolid, lanterne rouge. Ensuite, il sera impératif de s’imposer contre le rival catalan pour espérer décrocher le titre et renforcer la position de Carletto. « Quand viendra le moment de partir, ce sera sans amertume, mais avec une immense gratitude envers Florentino Pérez et José Ángel Sánchez », avait-il déclaré, toujours selon As.
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Ancelotti à un pas de la Seleçao
Si Carlo Ancelotti ne parvient pas à sauver sa place, un avenir doré l’attend de l’autre côté de l’Atlantique. Depuis plusieurs mois, la Confédération Brésilienne de Football (CBF) le suit de très près. Un émissaire a assisté en personne à plusieurs matchs du Real, dont celui contre Arsenal et la finale de Coupe du Roi, pour observer le technicien.
La CBF veut boucler son arrivée dès que possible si la porte se ferme à Madrid. Selon As, le contrat est prêt et n’attend plus que la signature d’Ancelotti en cas de séparation officielle. Le Brésil fait du technicien italien une priorité absolue pour conduire la Seleção dès cet été, mettant fin à une attente de près de deux ans.
Edgar Yon
