Alors que le Real Madrid accuse 4 points de retard sur le FC Barcelone à cinq journées de la fin du championnat, la formation de Carlo Ancelotti avance à contre-courant. Lourdement battue au Bernabéu lors du dernier Clásico (0-4), l’équipe peine à trouver une ligne de jeu cohérente.
De août à aujourd’hui, elle alterne le bon et le très décevant, sans jamais afficher de constance. À l’image de la dernière finale de coupe, où le Real Madrid a montré deux visages comm le rappelle Marca. Ce manque de stabilité a profondément fragilisé la dynamique collective. Le Real Madrid a perdu treize fois cette saison, contre seulement deux défaites la saison dernière.
Plus inquiétant encore, il n’a jamais su répondre présent face aux adversaires de haut niveau : trois défaites contre Barcelone, deux déconvenues face à Arsenal, et une seule prestation convaincante contre Manchester City. Résultat : 69 buts encaissés, une défense en ruine, et un déséquilibre criant entre l’attaque et la défense.
Le secteur défensif est un champ de ruines. Les titulaires Militao, Carvajal, Mendy, Rüdiger et même Alaba sont tous indisponibles. Des solutions de fortune ont été tentées : Valverde en latéral, Camavinga repositionné, le jeune Raul Asensio s’est affirmé , mais rien n’a véritablement tenu.
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Ancelotti sur un siège éjectable au Real Madrid
Dans ce chaos, Carlo Ancelotti cristallise les doutes. Malgré deux Ligues des champions remportées en quatre ans, son avenir semble scellé. L’élimination précoce en C1 a mis le feu aux poudres, et même un titre en Liga ne devrait ne pas suffire à le sauver. Le technicien italien aborde cette fin de saison comme une possible sortie par la grande porte.
Offensivement, l’irrégularité est tout aussi préoccupante. Si Mbappé reste le plus constant malgré les critiques et les sifflets, Vinicius et Rodrygo peinent à enchaîner. Ce dernier n’a plus marqué depuis mars et traverse une inquiétante crise de confiance.
Le Real Madrid avance donc entre espoirs ténus et certitudes dégradées. Et même si le club a souvent déjoué les pronostics, le défi à relever cette fois semble colossal.
Léo Seguin