Florian Wirtz n’a pas encore tranché. S’il est vrai que Liverpool a pris une longueur d’avance, les signaux venus d’Espagne laissent penser que rien n’est définitivement acté. Le Real Madrid, conscient de l’ampleur du dossier, n’a pas encore lâché prise. Malgré les déclarations du président du Bayern Munich qui l'imagine déjà à Anfield, la Casa Blanca garde une lueur d’espoir. Et dans ce dossier brûlant, un nom peut encore tout changer : Xabi Alonso.
Le Real Madrid n’a pas dit son dernier mot
Depuis plusieurs mois, le nom de Florian Wirtz anime les plus grands bureaux de direction d’Europe. À 21 ans, le joyau du Bayer Leverkusen attise les convoitises. Le Bayern a longtemps tenu la corde, avant de se retirer du dossier. Manchester City a, lui aussi, pris du recul, refroidi par les 150 millions demandés par Leverkusen, et les coûts annexes estimés à 300 millions, selon AS. De quoi laisser le champ libre à Liverpool, aujourd’hui en pole. Mais à Valdebebas, on y croit encore.
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Le Real Madrid suit Wirtz de près depuis deux saisons. Et malgré une concurrence anglaise agressive, les dirigeants merengue n’ont pas encore abdiqué. La sensation à Madrid est claire : aucun contrat n’est signé. Liverpool est bien placé, mais il y aurait encore un « match à jouer ». Et dans ce duel à distance, la Casa Blanca espère miser sur un levier fort : son nouvel entraîneur.
Xabi Alonso, l’atout sentimental
Car si les chiffres dictent souvent le marché, certains détails peuvent encore faire pencher la balance. Xabi Alonso, la relève de Carlo Ancelotti, connaît Florian Wirtz mieux que personne. Ensemble, ils ont partagé les plus belles heures récentes du Bayer Leverkusen, entre conquête de la Bundesliga et explosion individuelle du milieu offensif. Mais ils ont aussi traversé l’épreuve, comme cette longue convalescence après une rupture des ligaments croisés.
C’est sous les ordres de Xabi que Wirtz a signé l’une des plus belles saisons de sa jeune carrière : 18 buts, 19 passes décisives, et une 12ᵉ place au Ballon d’Or. Leur relation dépasse le cadre du terrain. Et dans un moment où tout semble joué, le club espagnol veut encore croire que ce lien fort entre le joueur et son ancien coach pourrait inverser la tendance. Liverpool a les chiffres, Madrid mise sur l’humain.
