Depuis le début de la saison 2024-2025, un détail étrange n’a échappé ni aux fans ni aux observateurs les plus attentifs : des taches vertes apparaissent sur les maillots des joueurs après seulement quelques minutes passées sur la pelouse du Santiago Bernabéu.
Une bizarrerie qui a rapidement enflammé les réseaux sociaux, alimentant toutes sortes de théories sur l’état du gazon madrilène. Mais la vérité derrière ces traces vertes n’a rien à voir avec un manque d’entretien. Au contraire, selon Marca, elle cache une innovation technologique de pointe.
Une pelouse high-tech sous contrôle total
Après les critiques répétées — notamment celles de Pep Guardiola en 2024 — sur la qualité du terrain, le Real Madrid a décidé de revoir totalement l’entretien de sa pelouse. Fini les remplacements fréquents : le club a opté pour un gazon hybride renforcé, posé sur une base artificielle, et entretenu dans des conditions climatiques optimales sous le stade.
Ce système repose sur l’hypogée du Bernabéu, un dispositif où six immenses plaques de pelouse sont stockées sous terre entre les matchs. Elles y reçoivent lumière, humidité et température idéales, afin d’assurer une surface parfaite à chaque rencontre.
Des taches qui intriguent les supporters du Real Madrid
Pour rendre invisibles à la télévision les lignes de jointure entre ces plaques, le club applique avant chaque match une peinture verte non toxique. Cette peinture, très fine mais appliquée sur une grande surface, peut se transférer sur les maillots lors des glissades ou des chutes — d’où les fameuses traces vertes.
Le phénomène a notamment été observé lors du quart de finale retour de Ligue des champions face à Arsenal, où Endrick est ressorti avec des marques vertes sur le maillot après quelques minutes seulement. L’image est devenue virale.
Rassurant pour les supporters : cette peinture est sans danger pour la santé et fait partie d’un projet global du Real Madrid visant à harmoniser toutes ses pelouses, y compris à Valdebebas. Même les terrains d’entraînement et le stade Alfredo Di Stéfano sont désormais équipés du même système.
Au Real, même les pelouses sont galactiques.
MANON
