Real Madrid. C’est bien le nom qui cristallise, année après année, les débats les plus passionnés. Raúl Albiol, ancien défenseur central passé par la Maison Blanche entre 2009 et 2013, n’a pas échappé aux questions sur le supposé traitement de faveur dont bénéficierait le club. Mais plutôt que d’alimenter la polémique, il préfère rappeler un fait personnel révélateur.
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«
On dit que le Real Madrid est favorisé par les arbitres, mais moi, c’est là que j’ai été expulsé le plus souvent…», a-t-il lâché dans une interview accordée au média
AS. Une phrase qui claque, et qui résume son ressenti après plus de 800 matchs professionnels. Loin de toute victimisation, Albiol insiste sur une philosophie de carrière basée sur le travail et le silence, mais n’élude pas pour autant les raccourcis médiatiques parfois tenaces.
Le Real Madrid au cœur des débats Interrogé sur les polémiques arbitrales visant le Real Madrid, Raúl Albiol ne s’est pas défilé. «
Moi, sur les arbitres et les débats pour savoir s’ils favorisent l’un ou l’autre, honnêtement, je n’y entre pas, parce que je pense que c’est une perte de temps », affirme-t-il, toujours dans les colonnes d’
AS. Pour l’ex-international espagnol, le débat est stérile : seule la performance individuelle compte.
Dans ce contexte, son passage à Madrid, où il a reçu trois cartons rouges, devient un contre-exemple vivant. Lui qui se considère comme un joueur correct et peu sanctionné
rappelle avec une pointe d’ironie que le club dans lequel il a été le plus « sévèrement traité » fut justement le plus souvent accusé d’être épargné. Une manière subtile mais efficace de remettre en question certains récits récurrents dans le football espagnol.
Albiol, un discours rafraîchissant
Le discours de Raúl Albiol tranche avec le climat souvent inflammable qui entoure le Real Madrid. Sans chercher l’approbation, l’ancien Merengue partage une vision pragmatique du jeu et du traitement médiatique du club. En revenant sur son expérience personnelle, il contribue à nuancer un débat souvent caricatural. À l’heure où chaque décision arbitrale est scrutée, sa parole, posée et fondée sur les faits, vaut plus qu’un long discours.
Edgar Yon
