Bellingham, malgré son immense talent,
ne fait pas constamment l’unanimité. Sur le terrain comme en dehors, le milieu du Real Madrid affiche une intensité rare, souvent saluée mais parfois critiquée. Cette double facette de son jeu semble déranger certains observateurs, y compris dans le cercle des entraîneurs européens. Et c’est Thomas Tuchel, son actuel sélectionneur avec l’Angleterre, qui a mis les pieds dans le plat après la rencontre amicale opposant les Three Lions au Sénégal (1-3).
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Interrogé par
TalkSport, Tuchel n’a pas mâché ses mots à propos de Bellingham, entré en jeu à la 71e minute. Il estime que la passion débordante du joueur peut rebuter certains spectateurs : «
Bellingham est un joueur ardent. Il a du feu, mais ce feu vient aussi avec des attributs qui peuvent intimider. Parfois, on voit de la colère, de la faim, de la passion, et cela peut ressortir d’une manière un peu répulsive, par exemple, pour ma mère, quand elle regarde la télé. » Une déclaration rapportée par le quotidien
AS, qui révèle un regard nuancé sur le comportement du joueur madrilène.
La personnalité de Bellingham sur le terrain interroge Ce n’est pas la première fois que la personnalité de Bellingham alimente le débat. Tuchel, bien qu’il reconnaisse son talent et sa détermination, appelle à une meilleure canalisation de son énergie : «
Il doit diriger cette passion vers l’adversaire, vers notre objectif, et non vers les arbitres ou ses coéquipiers. » Des mots forts qui visent à rappeler que l’émotion ne doit pas compromettre l’efficacité collective.
Malgré cela, Tuchel ne remet pas en cause les qualités humaines du joueur : «
Ce n’est pas difficile de le gérer car c’est un garçon sympathique, intelligent et très ouvert.» Pour lui, Bellingham reste un atout majeur, à condition d’apprendre à maîtriser ses débordements émotionnels. Un rappel que même les stars doivent ajuster leur comportement pour grandir.
Edgar Yon
