Oui, les Madrilènes ont souffert cette saison. Oui, les Madrilènes n’ont pas trouvé la solution en Euroleague. Oui, Unicaja a surpris les Blancos en finale de Copa del Rey. Mais non, le Real Madrid ne réalisera une saison blanche. Car au terme d’une série de bout en bout, les hommes de Chus Mateo ont soulevé mercredi soir la 38ème Liga du club.
C’est vrai que le 3-0 net et sec concédé par les antagonistes de cette joute Valenciens, ne reflète la bataille menée entre les deux équipes. Et pour cette première au Font de Sant Lluís, ces 40 minutes n’ont pas dérogé à la règle. Bien au contraire. Car à l’image des rencontres précédentes, les locaux ne se sont fait prier pour prendre les rennes de la partie.
Le fait d’être en feu depuis le parking n’a pas changé grand-chose. Le Real Madrid a démarré le match tambour battant. 3 points d’Henzoja par-ci, 3 points d’Abalde par-là. Alors que les attaques ont rapidement pris le dessus sur les défenses, les hommes de Chus Mateo ne parvenaient à créer un écart conséquent (19-23).
Et ça, le Valencia Basket ne le laisse pas échapper. Petit à petit, les locaux rattrapaient leur retard, resserraient leur défense. Pendant que les Merengues s’embourbaient derrière le périmètre et rentraient promptement dans la pénalité. Si bien qu’à la pose, les Valenciens mènent la danse (40-39).
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À la fin, c’est le Real Madrid qui gagne
Mais si le Real Madrid possédait une signature, ce serait surement de réaliser des runs d’enfer dans les 3ème quart-temps. Les Madridistas ont constamment l’impression que le navire Blancos tangue dangereusement à la pause. Alors qu’il se remet uniquement dans la bonne direction. Tel un symbole de leur saison, les hommes de Chus Mateo ont dominé de la tête aux pieds ces 10 minutes.
Et ce, jusqu’à atteindre les 11 unités d’avance à l’aube du sprint final. À titre de comparaison, les locaux ont dû attendre 12 minutes avant d’atteindre la barre des 10 points en seconde période. Ces derniers auront d’ailleurs tenté de multiples remontées, sans que cela ne donne rien. Le Real Madrid connait cette situation sur le bout des doigts et là encore mise en exergue.
Les dernières secondes se sont alors métamorphosées en véritable célébration. Le vainqueur de la Liga Endesa se nomme Real Madrid. Et le titre de MVP des finales a été décerné au taulier Campazzo, pour sa lucidité olympienne lors des moments les plus délicats de cette série.