Contre Salzbourg, le Real Madrid a affiché une montée en intensité : 118 kilomètres parcourus, soit presque dix de plus qu’au premier match face à Pachuca. Ce dynamisme nouveau repose sur une meilleure organisation collective, symbolisée par le rôle croissant de Huijsen. Le jeune défenseur central ne se contente pas de relancer : il structure le jeu et casse les lignes, ballon au pied ou par la passe.
Dans le dernier rapport technique, Huijsen domine toutes les statistiques de distribution : 84 ballons joués, 75 passes réussies, dont 23 vers l’avant ayant franchi au moins une ligne adverse. Il est aussi le seul joueur à avoir cassé les lignes par conduite à huit reprises. Ce rôle de créateur reculé, digne d’un libéro moderne, fait de lui une pièce centrale du dispositif imaginé par Xabi Alonso.
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Huijsen à la relance, Arnold, Tchouaméni en récupérateurs
Trent Alexander-Arnold s’est également illustré face aux Autrichiens. Avec neuf récupérations et cinq pressings réussis, il incarne la montée en puissance du Real Madrid à la perte du ballon. Tchouaméni, en sentinelle, complète cette montée en régime avec sept ballons volés révèle Marca. Ce duo impose un tempo physique et technique, capable d’étouffer les premières relances adverses.
Devant, Valverde a encore brillé par son volume de jeu : trois tirs, cinq incursions dans la surface, une vraie menace dans les transitions. Güler, Vinícius et Bellingham ont été les trois joueurs offensifs les plus disponibles sur les circuits de passes. Côté courses, Gonzalo, Fran García et Huijsen ont dépassé les dix kilomètres, symbole d’un collectif en pleine mutation. Rüdiger et Vinícius, eux, sont sortis prématurément et affichent logiquement des chiffres plus modestes.