Le Real Madrid a toujours eu de grands numéros 9. De Ferenc Puskás à Karim Benzema en passant par Ronaldo Nazário, le club collectionne les plus grands attaquants de l’histoire de notre sport. Mais des avants-centre titulaires issus de la Fabrica, comme Gonzalo García par exemple, la Casa Blanca en compte moins.
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Récemment, Joselu est venu un peu combler ce trou générationnel à ce poste. Mais depuis la retraite de l’iconique numéro 7, Raúl, le Real Madrid courait après sa pépite made in Castilla à ce poste. Oui, il « courait », au passé, car en l’espace de moins d’un mois, une étoile est venue illuminer un ciel madrilène bien sombre.
Son nom ? Gonzalo García ! Hisser au rang de grandes surprises de ce Mondial presque tout club confondu, l’Espagnol plante encore et encore. Il a même distillé une passe décisive lors du succès (3-1) face à Pachuca. Une véritable éclosion… dont les premiers signes étaient en réalité déjà visibles un échelon plus bas, au Castilla.
On a effectivement tendance à l’omettre, mais Gonzalo García est « seulement » passé du serial buteur de l’équipe B à celui de la A. Du haut de ses 25 buts, l’avant-centre a réalisé l’exploit d’égaliser le record vieux de 10 ans de Mariano Díaz (25 buts en 2015-2016). C’est d’ailleurs plus qu’un certain Raúl au sein de cette catégorie, comme le souligne AS.
Le jeu des comparaisons comptables avec l’ex-numéro 7 des Blancos ne s’arrête d’ailleurs pas là. Car, pour rappel, Carlo Ancelotti lui a déjà accordé quelques minutes de jeu cette saison, et en Coupe du Roi. Plus précisément, contre Leganés. Une entrée en matière auréolée d’un autre but, celui de la qualification qui plus est.
Des débuts similaires à Raùl pour Gonzalo García
Cette unité en milieu de saison porte son total à 4 golazos au cours de ses 10 premiers matchs. Des chiffres similaires à ceux d’Emilio Butragueño dans ce même laps de temps, et seulement un pion de moins que Raúl.
« C’est une comparaison qui me fait très plaisir. J’ai eu l’occasion de partager avec lui (Raúl) deux années en tant qu’entraîneur et il m’a beaucoup appris. Être comparé à lui est plus qu’un compliment », a déclaré Gonzalo García après sa superbe performance mardi soir contre la Juventus.
Sur les pas de Raùl, Gonzalo García avance à son rythme, avant de prendre son propre chemin. Car Raúl, c’est Raúl. Et Gonzalo García… c’est Gonzalo García !
Alexis Gallot