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Le plan lunaire d’Infantino qui ne va pas plaire au Real Madrid

3 juillet 2025Rédaction Le Journal du Real
MILAN, ITALY - MAY 28: FIFA President Gianni Infantino, King Felipe VI of Spain, Real Madrid president Florentino Perez and Prime Minister Mariano Rajoy look on during the Champions League by Real Madrid President Florentino Perez afterthe UEFA Champions League Final match between Real Madrid and Club Atletico de Madrid at Stadio Giuseppe Meazza on May 28, 2016 in Milan, Italy. (Photo by Laurence Griffiths/Getty Images)

Gianni Infantino, président de la FIFA, aurait imaginé une idée qui ne sera pas du goût du Real Madrid pour les années à suivre.

Dans une exclusivité dévoilée par Josep Pedrerol sur El Chiringuito, Gianni Infantino envisage désormais une Coupe du Monde des Clubs disputée tous les deux ans. Cette proposition vise à renforcer l’impact du tournoi global – qui réunit actuellement 32 clubs à Miami – tout en permettant à la FIFA de maximiser sa visibilité et ses revenus. Une perspective amenée à transformer la saison du Real Madrid, habitué à bosser sur un format toujours plus dense.

Ce format remanié pose un nouveau défi : comment intégrer dans un calendrier saturé une compétition majeure à un rythme renforcé ? Pour un club comme le Real, déjà engagé dans plusieurs compétitions, ce rythme impliquerait une gestion rigoureuse de l’effectif. Le moindre faux pas pourrait compromettre la forme d’un joueur clé, surtout dans une année précédant la Ligue des champions ou la Liga.

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Un tournoi éprouvant pour le Real Madrid malgré les innovations

La Coupe du Monde des Clubs 2025, prolongée jusqu’au 13 juillet, a déjà montré son visage exigeant. Si les joueurs se disent enthousiastes, les inquiétudes médicales se multiplient. L’UNFP française a dénoncé un « game of massacre » en raison du manque de repos post-saison, un signal fort sur le risque d’épuisement.

La réforme prévue pourrait amplifier ces tensions. Malgré les tests (bodycam, accueil XXL aux fans), la pression monte. Pour le Real, la réussite passera par la rotation intelligente de son effectif, l’optimisation des temps de récupération, et une politique claire de priorisation. Le pari d’Infantino est audacieux. Mais le Real, lui, sait déjà qu’il faudra être prêt à courir plus vite et plus loin, tous les deux ans.

Achille Mourgues

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