Reinier fait ses adieux au Real Madrid, son « équipe de toujours »

par | 09/08/2025 - 16:08 | 1 commentaire

Arrivé en 2020 avec l’étiquette de grand espoir brésilien, Reinier n’a jamais disputé le moindre match officiel avec le Real Madrid. Il quitte le club avec une lettre d’adieu, tourné vers un nouveau défi au Brésil.

En février 2020, au Santiago Bernabéu, Florentino Pérez remettait à Reinier Jesús le maillot du Real Madrid. Le président y voyait le début d’un avenir prometteur pour ce joueur recruté 30 millions d’euros en provenance de Flamengo. Ce moment restera pourtant unique, ce fut le premier et le dernier maillot de l’équipe première porté par le milieu offensif brésilien, rappelle MARCA.

Cinq ans plus tard, le bilan est implacable, aucun match officiel avec le Real Madrid, seulement trois apparitions avec le Castilla et un doublé contre Coruxo en troisième division. La pandémie a stoppé net ses débuts en Europe, avant une succession de prêts en Espagne, en Allemagne et en Italie. Ces expériences, parfois formatrices, ont aussi freiné l’ascension d’un joueur que l’on comparait à Kaká, son idole d’enfance.

Reinier exprime sa gratitude avant un nouveau défi

Dans sa lettre d’adieu, Reinier n’exprime aucun regret public, préférant remercier le club :

« À 18 ans, j’ai atterri en Espagne pour réaliser mon rêve d’enfant. Le club qui a rendu cela possible n’était autre que le Real Madrid, le plus grand du monde et mon équipe de toujours. Durant ces cinq années, j’ai appris et grandi, sur le plan personnel comme professionnel », a-t-il souligné dans des propos rapportés par MARCA.

Libéré de son contrat, Reinier se prépare à une nouvelle étape, espérant retrouver le haut niveau. Avant de s’engager avec l’Atlético Mineiro, il a suivi un programme intensif encadré par son préparateur physique Felipe Carvalho, son physiothérapeute Renato Valença et son nutritionniste Mario Rocha.

Pour Reinier, ce départ n’est pas une fin, mais l’occasion de relancer une carrière qui n’a pas encore tenu toutes ses promesses. Comme il le souligne, parfois, « le chemin le plus difficile est celui qui forge l’âme et permet de revenir plus fort ».

Djamel Bennacer

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