Il est vrai que, ces dernières années, beaucoup considéraient que le Brésil était en perte de vitesse. Éliminé en quart de finale face à l’Uruguay lors de la dernière Copa América, et également en quart de finale face à la Croatie, lors de la dernière Coupe du monde, la Seleçao ne paraissait plus être la sélection d’antan. Si elle est la nation qui a remporté le plus de Coupe du monde, ce n’est pas pour rien. Le football brésilien est souvent vu comme le football le plus impressionnant au monde.
Retrouver l’âge d’or de la sélection brésilienne, c’est l’objectif de Carlo Ancelotti, sélectionneur depuis juin dernier. L’ex du Real Madrid a permis, selon le journal AS, « de jouer l’un de ses meilleurs matchs sur les dernières années ».
On reconnaît généralement ce football par la présence de gestes techniques hors du commun. Cette nuit, c’est ce qu’Estêvão a fait à la 38e minute de jeu ! Après un jeu d’appui-remise sur le côté gauche, de trois Brésiliens, Raphinha est servi dans la surface de réparation et frappe. Le ballon, contré par le gardien, s’envole dans les airs, ce qui a permis Estêvão de réaliser un ciseau retourné.
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Un Brésil dominant
Le sélectionneur Carlo Ancelotti devait justifier son choix, de ne pas avoir sélectionné les Brésiliens de Real Madrid. En l’absence de Vinicius, Rodrygo, Militao et Endrick, l’ex-madrilène est parti avec une attaque composée d’Estêvão, Martinelli, Raphinha et João Pedro. « Dans ce match, on a vu une sélection capable d’imposer un rythme important et d’enchaîner les actions dangereuses. Le seul point négatif est l’inefficacité offensive au début du match, qui a ensuite disparu après le premier but brésilien », explique le journal.
« Durant la seconde période, le Brésil a maintenu sa domination, mais encore une fois, sans réussir à marquer. Il aura fallu attendre les changements du sélectionneur italien pour que Lucas Paquetá et Bruno Guimarães alourdissent le score du match. »Une domination totale, pour la sélection de Carlo Ancelotti qui n’a concédé que trois petits tirs sur la rencontre, dont aucun cadré.
Enzo Belleval
