Arrivé sur le banc de la Real Sociedad début-juillet pour remplacer Imanol Alguacil, Sergio Francisco est déjà à la peine avant d’accueillir le Real Madrid. Deux matches nuls face à Valence et l’Espanyol de Barcelone, puis une défaite à Oviedo, la Real pointe actuellement à la 16ᵉ place de Liga.
Mais ça ne l'empêche pas de rester positif malgré le défi qui l’attend : « Je suis serein. Tout comme à Valence le premier jour, je pense que l’équipe me laisse me détendre. On travaille bien. La victoire n’est pas encore arrivée, mais je suis confiant qu’elle viendra demain. Je suis très positif. Anoeta va tout donner. On va essayer d’être les protagonistes, de donner aux supporters ce qu’ils attendent, et j’espère décrocher la première victoire qui nous mettra sur la bonne voie. Une première victoire, c’est toujours un coup de pouce ».
Le Real Madrid loué par son adversaire
« Xabi a changé les choses. On voit que Madrid a davantage soif de ballon, qu’il combine mieux et qu’il presse encore plus agressivement après une perte de balle. Il prend beaucoup de temps, il faut vite décider. Il a tendance à enfoncer ses adversaires dans leur moitié de terrain, peut-être pas avec autant d’occasions de but, mais avec cette sensation de domination, et il attaque aussi davantage les espaces. J’ai l’impression que c’est un Real Madrid un peu plus équilibré », a-t-il déclaré à propos de son adversaire.
Des propos élogieux à l’égard du collectif de Xabi Alonso alors que le début de saison est plutôt satisfaisant après trois journées. Mais encore une fois, Sergio Francisco ne compte pas se faire avoir par l’enjeu et le statut prestigieux de l’équipe adverse, comme l’a rapporté MARCA vendredi.
« Bien sûr, c’est l’une des meilleures équipes du monde, mais nous, à notre meilleur niveau, avons su nous créer des occasions, et nous allons jouer avec les joueurs de notre équipe. C’est vrai que nous devons être presque parfaits, pour qu’ils aient beaucoup moins de tirs sur nous qu’ils ne le font actuellement, et pour que nous puissions nous créer des occasions quand nous le pouvons. »
Et, selon lui, il ne manque plus que l’efficacité pour gagner des matches : « Nous nous sommes créé des occasions de but à chaque match. Je dis toujours qu’on en crée à l’entraînement, mais en compétition, c’est plus difficile. Je pense que si on se crée des occasions, les buts viendront, car je demande à beaucoup de joueurs d’essayer. Je pense que l’équipe a la capacité de marquer des buts de qualité, mais il nous manque juste de l’efficacité ».
Enfin, il a évoqué son homologue basque dont il a déjà croisé la route. « J’ai joué six mois à Sanse, puis j’ai été prêté à Eibar. C’était un plaisir de partager le vestiaire avec lui, puis nous avons passé trois ans ensemble à Zubieta, où il était l’entraîneur de Sanse et moi celui d’Eibar C. Nous avons beaucoup partagé, ce qui explique notre très bonne relation. Je l’ai salué l’autre jour à la réunion des entraîneurs, et je le ferai à nouveau demain. »
