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Getafe, de bourreau à cible

19 octobre 2025Rédaction Le Journal du Real
GETAFE, SPAIN - SEPTEMBER 27: Jose Bordalas, Head Coach of Getafe CF, looks on prior to the LaLiga EA Sports match between Getafe CF and Levante UD at Coliseum Alfonso Perez on September 27, 2025 in Getafe, Spain. (Photo by Denis Doyle/Getty Images)

Réputé pour son jeu rugueux, Getafe a vu sa réputation évoluer. Alors qu’il incarnait l’agressivité et la faute systématique, il est aujourd’hui la 2ᵉ équipe la plus victime de fautes en Liga.

Pendant plusieurs saisons, Getafe s’est imposé comme l’un des clubs les plus durs et provocateurs du championnat espagnol. Sous la houlette de José Bordalás, cette équipe était redoutée pour son jeu rugueux, ses fautes volontaires et ses interruptions constantes.

Cette agressivité assumée était même devenue un symbole, au point que l’expression « C’est ça le football, papa » s’était popularisée parmi les supporters du Coliseum Alfonso Pérez, comme une manière de justifier la dureté de son style estime AS. Nonobstant, ce temps semble révolu.

Après huit journées de Liga cette saison, les statistiques révèlent un renversement de tendance, Getafe est la deuxième formation la plus victime de fautes, totalisant 111 infractions subies. Une preuve que ce sont désormais ses joueurs qui subissent le jeu dur de leurs adversaires, et non l’inverse.

Le changement tactique de Getafe à surveiller face au Real Madrid

Loin de l’équipe intimidante qu’elle fut autrefois, Getafe apparaît désormais comme une cible privilégiée sur le terrain. Pour contrer son style de jeu, les adversaires n’hésitent plus à interrompre fréquemment le jeu et à harceler les joueurs des Bleu et Blanc, une stratégie qui contraint ces derniers à se protéger davantage, notamment au niveau de leurs appuis et de leurs jambes.

Hugo Iglesias, latéral droit souvent utilisé en tant que remplaçant, est le joueur le plus exposé, avec 15 fautes subies en raison de son style dynamique basé sur les dribbles et les accélérations sur le flanc droit. Juste derrière lui, Arambarri a également été victime de 14 fautes. Cette évolution témoigne d’une nouvelle dynamique au sein du club, où les joueurs sont désormais perçus et traités différemment sur le terrain.

Ce contexte prendra une importance particulière ce soir, lors de la rencontre contre un Real Madrid réputé pour son pressing intense et son jeu physique. La capacité de Getafe à gérer cette pression et à protéger ses joueurs clés comme Iglesias pourrait être déterminante pour espérer rivaliser face à l’un des leaders du championnat.

 

Djamel BENNACER

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