C’est LA plus grosse surprise de ce Clásico. Alors que tout le monde lui prédisait un après-midi cauchemardesque, Alvaro Carreras a mené son match d’une main de maître contre Lamine Yamal. Lui qui, pour son premier classique espagnol, devait défendre sur l’homme qui a terminé à la deuxième place du dernier Ballon d’or. Le contexte explosif de la rencontre, sur fond de déclarations chocs de Yamal, a ajouté du piment à ce duel déjà excitant.
Et tout ne s’est pas passé comme prévu pour le numéro 10 barcelonais. Lamine Yamal est tombé sur un os, âgé de 22 ans. Le latéral de Xabi Alonso a été dans tous les bons coups du Real Madrid. Tout d’abord en défense. Propre dans ses interventions et intelligent dans la lecture du jeu, l’ancien joueur de Benfica a réalisé trois interceptions.Et de manière générale, Lamine Yamal n’a pas réussi à passer son adversaire du jour, lui qui d’ordinaire sème la pagaille sur le côté droit. Outre les statistiques, un sentiment d’impuissance est vite apparu chez la star catalane. Un sentiment que connaissent d’habitude plutôt ses adversaires.
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Une copie très complète pour Carreras
Bien qu’il l’ait fait de fort belle manière, Alvaro Carreras ne s’est pas contenté de défendre durant ce Clásico. Son apport offensif a été intéressant. Avec 85% de passes réussies, il a pu montrer toute sa qualité de relance au travers de passes clés permettant de casser une ligne. A noter également les 83% de passes réussies dans le dernier tiers, ce qui démontre une prise de risque en attaque. Sa qualité au pied a permis à la Maison Blanche de parfois attaquer en surnombre, ou de s’installer dans le camp adverse lors de phases de possession.
Au-delà du plan sportif, Alvaro Carreras a démontré, lors de ce Clásico, qu’il était solide mentalement. Après la défaite des Merengues 5 buts à 2 contre l’Atlético, le 27 septembre dernier, le latéral espagnol était la cible de nombreuses critiques. Lui qui réalisait un très bon début de saison s’était totalement écroulé, à tel point qu’on ne reconnaissait plus le joueur madrilène. Après une mauvaise performance lors du premier gros “choc” de la saison, Alvaro Carreras a su réagir de la meilleure des manières en contenant un des meilleurs joueurs du monde. Une force de caractère impressionnante pour la jeune recrue de 22 ans.
