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Le Real Madrid peine à Vallecas

9 novembre 2025Rédaction Le Journal du Real
MADRID, SPAIN - DECEMBER 14: Abdul Mumin of Rayo Vallecano celebrates scoring his team's second goal during the LaLiga EA Sports match between Rayo Vallecano and Real Madrid at Estadio de Vallecas on December 14, 2024 in Madrid, Spain. (Photo by Angel Martinez/Getty Images)

Avant la trêve internationale, Xabi Alonso et son Real Madrid affrontent le Rayo Vallecano dans un stade qui, depuis plusieurs saisons, fait figure de piège pour les Merengues.

À première vue, tout oppose Anfield à Vallecas. Pourtant, pour le Real Madrid, les deux stades évoquent une même idée, celle d’une croisade. Après la défaite concédée à Liverpool (1-0), Xabi Alonso espère relancer son équipe sur la pelouse du Rayo Vallecano. Mais l’entraîneur basque sait qu’il s’avance sur un terrain sur lequel ses prédécesseurs ont souvent trébuché.

Carlo Ancelotti n’a pas remporté le moindre match à Vallecas ces trois dernières saisons (3-3, 1-1, puis 3-2 en 2022-2023) rapporte AS. Même lorsqu’il l’avait emporté, ce ne fut qu’à l’arraché, grâce à un but tardif de Karim Benzema. Avant lui, Zinedine Zidane avait, lui aussi, souffert dans ce petit stade du sud-est de Madrid : battu 1-0 en 2019, il s’était publiquement excusé pour la prestation de son équipe. « On ne peut pas donner cette image », avait-il déclaré, évoquant « une absence totale de jeu du début à la fin ».

Un stade au parfum d’embuscade pour le Real Madrid

Depuis des décennies, le terrain du Rayo Vallecano reste l’un des plus redoutés de Liga. Sur leurs douze premières visites, les Madrilènes ont concédé quatre défaites et un nul, un ratio inhabituellement élevé pour le club. La réputation de « tueurs de géants » du Rayo remonte à 1978, lorsque le duo Felines-Potele, deux joueurs d’à peine 1,60 mètre, avait mené les siens à une victoire historique 3-2 face au Real Madrid. Aujourd’hui, la tradition perdure avec un « EuroRayo 2.0 » animé par Álvaro García, déjà auteur de cinq buts cette saison en Conference League.

Le Rayo, désormais dirigé par Iñigo Pérez, reste un adversaire coriace pour les grands clubs. Le Barça y a été tenu en échec cette saison (1-1), sauvé par un gardien inspiré, Joan García, tandis que l’Atlético Madrid n’avait obtenu qu’un misérable nul la saison précédente.

Pour le Real Madrid, le souvenir du sabotage électrique de 2012, qui avait entraîné le report d’un match, rappelle que Vallecas n’est jamais un déplacement ordinaire. Ce dimanche, Xabi Alonso espère y inverser une tendance bien ancrée, celle d’un Real Madrid vulnérable face à la passion du Rayo.

 

Djamel BENNACER

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