Après les informations d’Iñaki Angulo selon lesquelles quelques cadres de l’équipe du Real Madrid souhaitaient le départ de Xabi Alonso, Romain Molina a effectué un état des lieux de la situation au Real Madrid. Il en ressort que plusieurs joueurs ne sont pas convaincus par les méthodes du natif de Tolosa.
Le journaliste, dans une vidéo publiée sur sa chaîne Youtube, met en exergue la défiance de certains joueurs possédant un statut au sein de l’équipe envers le Basque, pas tant au niveau de la charge de travail, mais de son style de management. Molina revient sur la saison précédente, marquée par un manque de discipline et des résultats décevants dans les grands matchs.
Il souligne que Xabi Alonso impose une rigueur nouvelle, ce qui crée des résistances, rappelant l’arrivée d’Unai Emery au PSG. Certains cadres digèrent mal la volonté de Xabi Alonso de réduire leurs privilèges, notamment les escapades en jet privé après les matchs. Les longues séances vidéo passent aussi difficilement : plusieurs joueurs se sentent infantilisés par les analyses tactiques du coach.
En outre, Molina dévoile les raisons qui ont poussé Xabi Alonso à abandonner son système à trois défenseurs, instauré durant la Coupe du Monde des Clubs. Les blessures et les recrutements manqués jouent un rôle dans cet abandon, mais elle est surtout due à la réticence des joueurs, ces derniers craignant qu’un tel système serait difficilement compatible avec le statut des joueurs offensifs.
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Xabi Alonso critiqué pour son absence d’égalité de traitement
Des accusations de favoritisme émergent aussi, notamment envers Arda Güler et le traitement qui lui est accordé par Xabi Alonso depuis le début de la saison. Toutefois, lesdites accusations concernent surtout Vinicius Jr :Molina confirme les informations d’Angulo selon lesquelles un point de non-retour a été atteint après son remplacement lors du dernier Clásico. L’entourage de Vinicius (amis, agents) le flatte excessivement (« tu es le meilleur au monde »), aggravant la situation selon Molina.
Federico Valverde n’est pas convaincu par le message d’Alonso. Endrick est découragé, car il estime que, quel que soit son rendement aux entraînements, il ne pourra pas bénéficier de temps de jeu. Nonobstant, de nombreux joueurs adhèrent à sa méthode, comme Tchouaméni (investi, pose des questions au staff), Mbappé (exemplaire sur sa préparation physique), Arda Güler et Militão. Les séances de pressing sont appréciées par certains.
D’après Molina, les entourages d’Endrick et Rodrygo aggravent la situation : la mère d’Endrick le voit comme « le meilleur au monde » et Rodrygo est influencé par son père, qui contrôle tout et a saboté le mercato estival. En outre, les absences d’Alaba, Carvajal et Rüdiger – piliers du vestiaire pour leur mentorat et altruisme – crée un vide, favorisant l’instabilité au sein du groupe.
Finalement, il existe des luttes internes à la direction : Juni Calafat, responsable du recrutement du club, proche des Brésiliens, manœuvre en coulisses avec les « frondeurs » pour déstabiliser Xabi Alonso. Quant à lui, Florentino Pérez semble absent et perd le contrôle. Il n’est pas à l’origine de l’arrivée du Basque sur le banc du Real Madrid.
Ces informations n’augurent rien de bon pour le futur immédiat du Real Madrid et laissent présager une saison 2024-25 passablement mouvementée.
