Depuis plusieurs années, le Real Madrid s’est construit une carapace : celle d’un club qui décide seul, sans se laisser ballotter par les pressions médiatiques ou les débats internes. Et les dernières semaines n’ont pas dérogé à cette ligne. Malgré la défaite à Anfield et un second mauvais match face au Rayo derrière, les dirigeants n’ont jamais envisagé de basculer dans la crise.
Le bruit extérieur, souvent amplifié au moindre faux pas, n’a aucune influence sur la feuille de route interne. À la Maison Blanche, les décisions se prennent à froid, sans céder à la panique ambiante, comme le souligne le quotidien AS.
La gestion de l’incident lié au remplacement de Vinicius par Xabi Alonso durant le Clásico en est le parfait exemple, selon le club. Ce qui aurait pu devenir un brasier a été désamorcé en interne par le dialogue et la responsabilisation, une méthode saluée en coulisses. Dans la presse espagnole, la direction madrilène fait passer le message que le vestiaire n’a pas explosé, et que les dirigeants n’ont jamais évoqué d’ultimatum ou de sanction lourde. Mensonge ou réalité ? Ce qui est sûr, c’est que le club tente de protéger joueurs et entraîneur d’un environnement médiatique néfaste.
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Xabi Alonso conserve la confiance totale du club, à l’instant T
Dans les bureaux de Valdebebas, personne ne parle de rupture ni de limites atteintes. Les performances irrégulières du Real Madrid ces derniers jours sont perçues comme un avertissement sportif, pas comme un problème structurel. La direction estime que l’équipe manque encore de continuité, un mal classique après un été d’adaptations. Xabi Alonso le sait et il devra trouver des solutions viables dans les prochaines semaines pour maintenir des résultats jusque-là satisfaisants. Mais en interne, personne ne doute de sa capacité à y parvenir.
Le club rappelle d’ailleurs que les absences, le manque d’automatismes et certains contextes de match ont pesé lourd. Le plan long terme reste intact, tout comme la confiance dans le travail mis en place. Florentino Pérez et la direction du club n’envisagent ni révolution, ni changement de direction. Ils veulent du temps et du calme. Le Real Madrid estime être loin de la crise décrite à l’extérieur : pour eux, la saison n’en est qu’à sa première turbulence… et le chemin reste largement maîtrisé.
Bruno DE OLIVEIRA
