Dunga, légende du football brésilien, a été champion du monde en 1994, compétition durant laquelle il portait le brassard de capitaine. Dans un entretien accordé à MARCA, l’ancien joueur de Santos discute de la sélection brésilienne et évoque le cas de Vinicius Jr, qui est bien souvent au cœur des débats à Madrid.
« Vini, à mon avis, est un leader technique, un leader sur le terrain, pas un leader de vestiaire, pas ce qu’on considère comme un capitaine traditionnel»
C’est-à-dire que Vinicius Jr a toujours été un joueur formidable techniquement. On le connaît également pour son franc-parler et ses sorties médiatiques. Cependant, pour Dunga, le numéro 7, malgré son franc-parler, n’est pas un leader de vestiaire, un leader vocal. Il l’oppose, par exemple, à Casemiro, qui est plus similaire à cette vision du capitaine qui montre l’exemple par la parole, dans le vestiaire. Le joueur de Xabi Alonso est un exemple de par ses performances sur le terrain, ce n’est pas un meneur d’homme.
Lorsque le journaliste de MARCAévoque l’affaire avec Xabi Alonso, la légende répond : “Lorsque nous commettons des erreurs, nous devons réfléchir, faire deux pas en arrière et rectifier”. Selon lui, Vinicius Jr aurait pu être davantage mature dans son approche et dans sa réponse, il a manqué de recul. Cependant, il précise que l’ailier gauche madrilène est un joueur fantastique, et que grâce à lui, le Brésil a des chances de soulever la prochaine Coupe du monde.
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Vinicius Jr en difficulté, comme Rodrygo et Endrick sont en manque de temps de jeu…
Selon l’ancien de Santos, les deux Brésiliens du Real Madrid ont besoin de temps de jeu, à quelques mois du Mondial. Il évoque d’abord le cas Rodrygo : “Et pour Rodrygo… ce qui se passe, c’est qu’avec Xabi Alonso, tout a changé. Avec Ancelotti, il y avait un écosystème dans lequel Carletto contrôlait tout. Maintenant, c’est différent, car les idées de Xabi sont différentes.”. Selon lui, Xabi Alonso a moins de contrôle à la Casa Blanca que son prédécesseur. Cependant, le numéro 11 madrilène semble, malgré sa grande méforme, bénéficier de la confiance de Xabi Alonso.
Contrairement à son compatriote Endrick, qui cire le banc depuis un bon bout de temps. Il évoque le cas de l’ancien de Palmeiras : “C’est un gros problème. Quand un joueur est jeune, il doit jouer. La seule manière de progresser, c’est en jouant, pas en s’entraînant. C’est mathématique.”. Cette déclaration envisage un départ, car, selon lui, le joueur doit jouer, ce qui paraît presque impossible dans le Real Madrid actuel. Et lorsque l’on sait que la piste de l’OL semble plus concrète que jamais, un départ cet hiver pourrait être envisageable.
Lambret Paul






