Depuis la polémique autour de son départ du rassemblement des Bleus lors de la trêve internationale de novembre, l’attaquant du Real Madrid, Kylian Mbappé, est ciblé par des critiques allant de sa communication à ses déplacements personnels. Un contexte tendu qui a poussé Philippe Diallo, président de la FFF, à sortir du silence. Il juge que certaines réactions dépassent le cadre sportif, évoquant même un début d’« harcèlement médiatique ».
En effet, Diallo défend un principe simple : la santé du joueur prime sur tout. Selon lui, renvoyer Mbappé à Madrid serait une décision prudente, qui relève du « bon sens médical » afin de lui éviter tout risque inutile. Le dirigeant de 62 ans insiste sur le fait que le joueur doit désormais être géré par le Real Madrid et son staff médical, comme le prévoit la procédure.
Un climat autour de Mbappé que Diallo juge excessif
Diallo dénonce une intrusion disproportionnée dans la vie privée de Mbappé, évoquant la présence de paparazzis jusqu’aux bagages du joueur. Il réclame du respect pour un jeune homme constamment exposé : « Est-ce qu’on peut lui laisser un peu de liberté et une capacité à avoir un peu d’oxygénation ? », a-t-il demandé au cours d’une interview accordée à L’Équipe.
Pour le président de la FFF, le débat ne doit pas seulement tourner autour de la performance, mais aussi de la dimension humaine : Mbappé évolue sous une pression permanente, et sa situation mérite d’être traitée avec empathie. Même si la Fédération ne minimise pas les responsabilités du joueur, Diallo appelle à une approche plus mesurée. Ainsi, reconnaître le poids de sa célébrité, mais aussi son droit à un peu de tranquillité serait essentiel.
Imen Ben Achour
