Raphaël Varane, référence absolue du Real Madrid moderne, s’est montré particulièrement élogieux envers Dean Huijsen. Interrogé par AS ce vendredi sur la capacité du jeune défenseur à « marquer une époque », le Français refuse de se projeter, mais insiste sur un point. Selon lui, jouer autant, à seulement 20 ans, dans un club comme le Real, « ça a énormément de mérite ». Varane rappelle que cette exposition précoce est souvent sous-estimée et qu’elle demande une force mentale considérable, lui qui l’a bien connue.
L’ancien central ajoute même qu’il se reconnaît dans la situation de l’Espagnol. Il sait ce que c’est de devoir digérer très tôt la pression et l’exigence du Bernabéu. Lui-même avait connu cette ascension brutale à son arrivée, et il sait à quel point chaque match, chaque erreur, chaque réussite forge un central. « Je peux me voir en lui », confie-t-il, soulignant une proximité d’expérience et de mentalité.
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Les conseils de Varane pour réussir au Real Madrid
Pour le Français, la question n’est pas de savoir si Huijsen deviendra une légende. C’est encore trop tôt pour utiliser et projeter ce genre d’éloges. Le jeune défenseur doit d’abord comprendre ce que représente une première saison remplie de responsabilités : « Il faut du temps comme joueur et comme personne pour digérer ce qui lui arrive ».
Le champion du monde 2018 rappelle qu’à cet âge, le plus difficile n’est pas le football en lui-même, mais l’apprentissage permanent : gérer la pression, rester constant, absorber les critiques et répondre présent dans les grands moments.
Mais il affirme surtout que Huijsen possède ce que Madrid exige : du caractère et de la personnalité. Deux qualités essentielles pour survivre au Bernabéu, encore plus quand on occupe la charnière centrale, un poste historiquement soumis à une exigence extrême. Dans la bouche d’un quadruple champion d’Europe, ces mots résonnent comme de véritables louanges. Et pour les Madridistas, c’est un signal fort. Huijsen est sur la bonne voie et les anciens voient en lui quelque chose de spécial.
Bruno De Oliveira
