Le président Joaquín Buitrago le reconnaît sans détours : la réception du Real Madrid transforme Elche en véritable fourmilière. Entre les supporters à la recherche de places, l’intérêt médiatique et la dynamique générée par la récente visite de la sélection argentine, le Martínez Valero vit une semaine hors norme. Le club avait déjà dû limiter ses abonnements la saison dernière tant la demande était forte.
« C’est une semaine intense, car tout le monde veut venir voir ce match important. C’est un adversaire qui suscite beaucoup d’attentes. C’est le Real Madrid et tout le monde veut voir les grandes stars. Nous essayons de satisfaire tout le monde dans la mesure du possible », admet Buitrago au micro de la SER, conscient de l’aura du Real Madrid.
Mais avec l’enthousiasme vient aussi la tension, ce sentiment ambivalent propre aux matchs impossibles à prendre à la légère. Le président décrit parfaitement l’émotion d’un club comme l’Elche face à l’ogre madrilène : souffrir en gagnant, en tenant un nul, puis en espérant renverser l’histoire si le score est défavorable. Pour Elche, ces soirées résument la beauté du football : un mélange de crainte, de passion et d’envie d’écrire une page inattendue.
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Buitrago laudatif envers le président du Real Madrid
Interrogé sur les dirigeants qu’il croise lors des grandes rencontres, Buitrago surprend par la proximité et l’admiration qu’il porte à Florentino Pérez. « En privé, il est affable, amusant, il commente les actions », confie-t-il, dévoilant un visage plus chaleureux du président du Real Madrid. Un contraste fort avec Joan Laporta, qu’il décrit comme plus silencieux et concentré pendant les matchs.
Le président des Illicitanos insiste d’ailleurs sur cette culture d’accueil : la volonté de recevoir chaque club « comme il faut », de garder un environnement cordial et ouvert, même lorsqu’on affronte des géants comme Vinicius, Mbappé ou Bellingham. Face aux Merengues, il sait que la marge sera infime, mais Buitrago assume ses rêves. Il espère voir lundi la presse titrer que Elche a battu les Merengues près de cinquante ans après la dernière fois. Une ambition que Xabi Alonso et ses hommes devront contrecarrer.
Bruno DE OLIVEIRA






