Le match contre l’Olympiakos restera gravé dans les annales pour la performance exceptionnelle de Kylian Mbappé, auteur de quatre buts. Le Français a bien été aidé par Vinícius Júnior, qui a semblé, pendant une soirée, avoir retrouvé ses jambes d’antan. À cela s’ajoutent trois superbes arrêts de Lunin qui ont permis de maintenir l’équipe dans le match.
Pourtant, malgré cette pluie de réalisations et d’interventions décisives, le reste de la prestation madrilène a laissé beaucoup à désirer. Güler a été une lueur d’espoir, mais parfois trop altruiste, le Turc a laissé filer une occasion importante. La défense, décimée, n’a pas su contenir les assauts de l’Olympiakos, et la peur a régné en fin de match alors que le Real Madrid était acculé.
Le jeu de l’équipe n’a pas rassuré. Même si la victoire a été au rendez-vous, le Real Madrid a longtemps été dominé par les Grecs dans les duels, comme analysé par MARCA. Cette incapacité à imposer une domination sur un adversaire pourtant à sa portée fait douter sur la solidité du groupe. La réaction sous pression a laissé à désirer, et les erreurs de concentration auraient pu coûter cher si les Grecs avaient été plus précis dans leurs dernières tentatives.
Le Real Madrid et Xabi Alonso contestés ?
Xabi Alonso n’a pas échappé aux critiques concernant ses décisions tactiques. Les changements opérés en seconde période, notamment la sortie de Güler et le repositionnement de Tchouameni, ont perturbé l’équilibre déjà fragile du Real Madrid. Ni Ceballos, ni Bellingham, entrés en fin de match, n’ont réussi à contrôler le jeu ou à faire la différence. L’Anglais a même été accusé de jouer passivement, lui qui ne semblait pas à 100 %.
Le Real Madrid a eu du mal à protéger son avantage et l’inefficacité tactique a été flagrante lorsque l’équipe a sombré dans le dernier quart d’heure. Une performance frustrante, qui, même si elle a permis de prendre les trois points, a largement mis en lumière les lacunes du plan de jeu et l’incapacité à maintenir un niveau de jeu constant durant 90 minutes.
Bruno De Oliveira






