La Fédération marocaine a annoncé ce jeudi sa liste officielle pour la CAN 2025, et l’un des noms les plus commentés n’est autre que Brahim Díaz. Après avoir définitivement choisi de représenter le Maroc, le joueur du Real Madrid voit ses efforts récompensés par une convocation pour la compétition la plus prestigieuse du continent africain.
Depuis son intégration chez les Lions, Brahim est considéré comme un renfort majeur, capable d’apporter créativité, percussion et imprévisibilité dans le dernier tiers. Cette sélection marque aussi le début d’une nouvelle ère offensive pour le Maroc, qui évoluera à domicile avec une pression gigantesque et des ambitions encore plus grandes.
Pour Brahim, cette convocation a une saveur particulière. Elle représente la validation d’un choix sportif et affectif mûrement réfléchi, après avoir longtemps été partagé entre l’Espagne et le Maroc. Le joueur, lui, se prépare déjà à vivre une compétition unique. Un tournoi chez lui, dans un pays où son arrivée a été célébrée comme un événement national. Le Maroc veut gagner « sa » CAN, et Brahim devra en être un moteur.
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Brahim, taulier en sélection
Sportivement, Brahim arrive dans une sélection qui assume clairement son statut de favorite. Demi-finaliste du dernier Mondial, le Maroc est désormais perçu comme une grande puissance du football africain. Regragui le sait : pour aller au bout, il faut des joueurs capables de débloquer un match à eux seuls. C’est précisément ce que Brahim apporte. Sa capacité à éliminer et à créer du chaos dans les défenses adverses en fait un profil rare dans le football africain actuel. Le sélectionneur compte d’ailleurs lui confier un rôle central, entre les lignes, où sa créativité peut faire la différence contre des blocs regroupés.
Brahim offre quelque chose que peu de joueurs du Real Madrid possèdent, mais il doit encore gagner en régularité. La CAN pourrait être un accélérateur. Le Maroc a la pression du pays hôte, va vivre l’intensité des matchs à élimination directe et le meneur devra affronter la nécessité de porter le jeu. Tout cela peut l’aider à franchir un cap mental. Brahim va vivre la plus grande expérience internationale de sa carrière. Et au Maroc comme à Madrid, on espère qu’il reviendra avec un trophée et une nouvelle dimension.
Bruno De Oliveira











