"Parler de 'passivité' dans ce contexte revient non seulement à mépriser la procédure judiciaire, mais aussi à manquer de respect à l'intelligence de toute personne qui sait comment fonctionne un tribunal", a rétorqué Javier Tebas à la suite de la prise de parole de Florentino Pérez lundi soir.
Comme l'a relayé MARCA dans la presse espagnole lundi soir, le président de LaLiga ne s'est pas fait prier pour exprimer son ressenti après les propos du président de Florentino Pérez. Ce dernier a réaffirmé que les instances espagnoles n'en faisaient pas suffisamment pour faire en sorte que la justice soit rétablie dans l'affaire Negreira.
"Le cas Negreira est le cas le plus grave du football à ce jour. C'est le plus grand scandale de l'histoire. Nous savons que plus de 8 millions d'euros ont été payés pour des rapports techniques d'arbitres pendant près de deux décennies. Et le pire, c'est que ces rapports n'ont jamais été reçus par les entraîneurs. Qui peut raisonnablement croire que l'on a payé de telles sommes pour des documents dont les entraîneurs eux-mêmes ignoraient l'existence ? Cela met en évidence la nécessité impérieuse d'un changement radical."
Ce à quoi Tebas a pris la parole sur les réseaux sociaux...
Tebas répond à Pérez !
"Ce n'est pas de l'indignation : c'est du théâtre. LaLiga respecte les procédures, agit quand elle le doit et ne construit pas de récits. D'autres, malheureusement, le font", a conclu Javier Tebas.
Selon lui, c'est le président du Real Madrid qui a tort sur toute la ligne. Et vraisemblablement, Tebas ne veut pas faire de pas en avant afin d'apaiser la situation. Depuis presque trois ans, les relations entre les deux plus grands clubs d'Espagne se sont fortement dégradées. Dans ces moments-là, on n'imagine pas le président de la Ligue mettre de l'huile sur le feu.
Pourtant, c'est bien ce qu'il s'est passé lundi soir lorsque Tebas a nié en bloc les affirmations de Pérez. "Ne laissez pas les autres construire votre récit, Monsieur le Président", s'est-il permis de dire.
"Dans une procédure judiciaire, l'intervention ne se fait pas selon le bon vouloir de l'intéressé, mais conformément à l'ordre légal de comparution dans la procédure. L'ordre était clair et catégorique : le procureur, l'avocat d'Estrada Fernández, LaLiga (bien que nous ayons agi auparavant au nom du ministère public), et enfin, le Real Madrid, qui a été le dernier à comparaître."
