Face au Borussia Dortmund, le Real Madrid a de nouveau fait parler de lui pour une statistique particulièrement criante depuis le début de la saison. Si historiquement, la majorité des buts d’un match est marquée lors de la seconde période, cette donnée est 24% plus importante lors des matchs de Ligue des champions des 20 dernières années. AS va plus loin en affirmant qu’avec le Real Madrid, cette statistique est magnifiée. Fort d’un « effet Ancelotti », le Real Madrid a encore frappé hier soir.
Ancelottina ou effet Ancelotti, l’arme fatale du Real Madrid
Menés 2 buts à 0 jusqu’à l’heure de jeu, les Merengues ont pu compter sur un regain d’énergie tant physique que mentale pour renverser totalement la vapeur. De deux buts de retard à trois d’avance, il n’y a eu qu’un pas. Cette manière de reprendre le contrôle lors du deuxième acte n’est pas singulière à Madrid. En effet, depuis le début de saison, le Real a remporté 10 matchs sur les 14 qu’il a joués. Sur ces 14 matchs, les Merengues ne sont revenus des vestiaires en ayant une avance au score que lors de 4 rencontres.
Autrement, lors de la saison 2021-2022, le Real Madrid avait inscrit 73 buts en deuxième période, contre seulement 41 en première, soit une hausse de 78%. En 2022-2023, il faut compter une hausse de 49% du nombre de buts en deuxième période contre 45% en 2023-2024. Cette saison, l’effet Ancelotti fonctionne encore mieux puisque les Madrilènes ont inscrit cinq fois plus de buts en deuxième mi-temps qu’en première. Une statistique à la fois inquiétante et rassurante : les joueurs écoutent suffisamment Carlo Ancelotti pour suivre ses consignes de réajustement.
