Devant le but et face au gardien, le joueur a fait parler l’ADN des champions. À la 82e minute, Karim Benzema a participé à l’histoire. Le numéro 9 français a contribué à écrire quelques lignes supplémentaires d’un récit totalement euphorique. Certes, les Citizens ont gagné le match, dans le score et dans le jeu, mais le Real Madrid a montré son incommensurable sang-froid. Au micro de Movistar, il évoque ce geste fou réalisé en fin de match en parlant d’une « grande confiance » en lui. Il développe sa sensation au micro de la chaîne espagnole : « Je me dis toujours que si vous ne tirez pas de penalty, vous n’en manquerez jamais. Donc, il faut tenter sa chance. C’est la confiance mentale et seulement ça. Moi, j’ai une grande confiance en mes capacités. »
Avant la rencontre, le Français avait raté trois penalties sur ses quatre dernières tentatives. La faute à une technique de frappe trop prévisible. En effet, Benzema a pris l’habitude de frapper les penaltys vers sa gauche à ras de terre. Une direction dont l’information a été donnée à Ederson avant la frappe par un regard de l’attaquant. Le Brésilien a choisi le côté opposé. S’il avait compris que le numéro 9 de Madrid cherchait à le feinter, il ne s’était pas douté de l’idée que son adversaire avait en tête. Sûrement comme beaucoup de spectateurs devant leurs écrans, il faut l’avouer. Auprès de RMC Sport, le Bleu à l’habituelle tunique blanche a décrit son intuition précédant la frappe. Au média français, il raconte : « J’avais bien tiré sur mes deux dernières tentatives ratées en Liga, mais j’étais tombé sur un bon gardien. Pour la Panenka… C’est la force mentale, le sang froid. Les gardiens me regardent, regardent comment je tire les penalties. Il y a des moments où il faut changer. »