Le Bernabéu explosa de joie au sacre de ses héros

À l’occasion de son 35e titre de champion d’Espagne, le Real Madrid a offert un spectacle éblouissant au volcan Santiago Bernabéu.

Bernabéu

Ce samedi 30 avril, le Santiago Bernabéu chante l’ode à sa joie. Pas celle de Beethoven, non, mais bien la cohue honorant le 35e titre national de la tunique blanche. Pourtant, les supporters Madridistas avaient sûrement quelques tristes pensées au vu du XI titulaire. Mais une fois que le ballon a défilé sur le pré, le doute n’était plus permis. Et ça, le peuple du Bernabéu l’a bien compris. En cette après-midi de printemps, Luka Modrić et ses coéquipiers sont venus montrer aux yeux d’un pays tout entier ce dont ils étaient capable.

Pas de doutes permis, ils enchaînent les phases de jeu dangereux par les adversaires et protègent les ballons chauds venant à eux. À la mi-temps, Rodrygo a sécurisé les espoirs des Madridistas avec un doublé. La légende Marcelo a été largement célébrée tout au long du match. Avec ce nouveau titre, le Brésilien devient le joueur le plus récompensé collectivement du club.

Au retour des vestiaires, Asensio a de nouveau fait chavirer de joie son peuple. Les travées nacrées s’emballent à chaque geste de leurs héros. Quand soudain, Benzema arrive. De sa levée du banc à sa réalisation, le nom du Nueve a retenti dans le stade durant de longues minutes sans s’arrêter. Impossible de décrire l’amour que le public semble porter au français. Dans les tribunes du stade, l’union s’est faite autour du meilleur joueur du monde et de l’un des plus grands joueurs de l’histoire du club.

La fête était de mise. Poils hérissés, cœurs qui battent à la chamade, voix qui se cassent, etc. Il ne se passe pas une seule minute sans qu’un organisme ne bouillonne aux alentours du pré. Les supporters chantent et les différentes tribunes se répondent. Le dialogue se crée et au milieu de tout ça, les artistes du ballon rond s’expriment. 

La libération est venue. Trois tintements venus de l’officiel se sont mêlés aux hurlements. Au coup de sifflet final, Karim Benzema a montré qu’il était un joueur, un homme et un capitaine exemplaire. Dès que le speaker annonça que lui et ses coéquipiers étaient champions d’Espagne, il ne fallut pas longtemps pour le Français se dirige vers les membres du staff afin de célébrer ce titre avec eux. Accompagné de Marcelo, il soulève le trophée devant les dizaines de milliers de fans venus assister au match.

Carlo Ancelotti a également été célébré comme il se doit. Porté et lancé dans les airs, le volcan du centre de Madrid l’a pareillement salué. À cette occasion, il devient le seul entraîneur de l’histoire à avoir déjà gagné les 5 grands championnats depuis le banc. D’ici à la fin de saison, il aura peut-être même l’occasion d’ajouter un nouveau trophée à sa collection.

Erwan