La saison dernière le Real Valladolid CF a terminé deuxième de LaLiga2 à égalité de points avec le premier, Almeria. Cette saison le club se classe 12e et se profile tout doucement vers son objectif de maintien.
Une équipe qui aime le ballon
Cette année, le Real Valladolid CF évolue le plus souvent en 4-3-3, dispositif qui met en valeur le milieu de terrain. La triplette espagnole Moncho, Aguado et Kike Perez reçoivent des consignes de liberté de la part de leur entraineur José Rojo Martin. Ils peuvent ainsi se montrer créatifs et fréquemment dicter le tempo de la rencontre. C’est ainsi que les blancs et violets évoluent, lors de leurs 14 matchs de championnat, ils ont obtenu la possession à 10 reprises. Mais leur possession n’est pas gage de bonne performance, elle est très souvent stérile, à l’image de leur opposition face au Villarreal CF, l’équipe s’est fait dominer 3-0 tout en gardant le ballon.
Les Blanquiviolletas ont beaucoup de mal à amener le ballon au but et ainsi concrétiser le peu d’occasion qu’ils se créent, avec seulement 13 buts, ils sont la 4e attaque la moins prolifique de LaLiga. Mais avec 17 points en 14 journées, les Vallisotelanos réalisent tout de même un début de saison correct.
Un effectif soudé
Qui dit possession, dit également parfois perte de balle. Mais les pertes de balles ne poussent pas le Real Valladolid CF à revoir son style de jeu, au contraire, les joueurs se montrent très généreux dans les efforts. Lorsqu’un joueur perd le ballon, il fournit les efforts nécessaires à la récupération de balle puis toute l’équipe presse. Le club peut compter sur des joueurs d’expérience à l’image de Sergio Escudero, ancien joueur du Sevilla FC, qui a notamment remporté l’Europa League en 2016. L’effectif dispose également de nombreux jeunes espoirs, à l’instar du latéral droit Ivan Fresneda, jeune espoir du football espagnol, tout juste majeur, il est déjà international U19 avec les jeunes de la Roja. Gonzalo Plata fait lui aussi partie de la jeunesse talentueuse vallisolétane. À seulement 22 ans, il compte déjà 35 sélections avec l’Équateur, il s’est d’ailleurs montré intéressant en Coupe du monde, spécifiquement avec une bonne performance face au Qatar.
L’un des cadres du vestiaire, Sergio Leon a déclaré récemment « Plata ? Peu de joueurs jouent une Coupe du monde à cet âge. Concernant El Yamiq, nous le recevrons à bras ouverts. Nous l’avons beaucoup suivi avec le Maroc, comme si nous jouions nous-mêmes ». Ces paroles sont la preuve d’un effectif sain et soudé, le club présidé par la légende R9 se porte bien.
Sergio Leon, la gâchette rapide
Si les blancs et violets pêchent parfois dans le dernier geste, ils peuvent tout de même compter sur un grand Sergio Leon, l’ex-joueur du Real Betis, s’est imposé comme l’arme fatale de l’équipe entrainée par José Rojo Martin. Très en jambes depuis ce début de saison, il a déjà marqué 5 buts en Liga ainsi que 2 buts en Copa del Rey.
Redoutable dans la surface, il est capable de marquer dans presque toutes les positions, l’attaquant espagnol dispose d’un bon jeu de tête malgré sa petite taille. Sergio Leon est friand de ballons en profondeur, très mobile dans la surface, il déclenche des frappes surpuissantes à l’aide de son pied droit lorsqu’il constate une brèche. Le joueur aura à cœur de s’illustrer face au Real Madrid.