Le Real Madrid va pouvoir à nouveau aligner son onze-type avec pour seul absent Dani Carvajal, blessé. Hormis le latéral espagnol qui devrait être suppléé par Lucas Vazquez, ce sont les dix autres noms qu’on a l’habitude de lire sur la feuille de match qui seront là.
Tchouaméni, un rôle prépondérant
C’est l’absence qui s’est fait le plus sentir lors du match à Valladolid le week-end dernier. Le milieu de terrain n’a pas été complètement submergé, mais on a senti l’absence d’un point d’ancrage en 6, surtout défensivement. Le profil d’Aurélien Tchouaméni est unique au Real Madrid et des joueurs comme Toni Kroos et Luka Modric ont besoin de son abattage et ses qualités de placement pour pouvoir s’exprimer plus librement devant lui. Kroos semble être bridé en l’absence de Tchouaméni, car il doit compenser certains déplacements de Camavinga ou Ceballos pas toujours bien senti. Quant à Modric, il est évident que son retour fera du bien dans l’entre jeu du Real Madrid, qui a eu du mal à se créer des occasions franches à Valladolid.
En face, un autre artiste, Dani Parejo, va tenter de faire briller son talent dans le milieu à trois du Villarreal de Quique Setién. La présence de Tchouaméni est primordiale pour freiner ce joueur soyeux, ainsi que les très bons Capoue et Baena au milieu. Villarreal, qui a changé d’entraîneur après le départ d’Emery à Aston Villa, essaye de trouver un second souffle sous Setién et il faut se méfier pour Carlo Ancelotti de cet adversaire en quête de lancer sa saison avec un gros coup.
Valverde ailier et décisif ?
Avant la trêve, l’Uruguayen Federico Valverde avait trouvé un petit quelque chose en plus. Lors de la première moitié de saison, il a autant été décisif que sur le reste de sa carrière chez les Merengues. Après une Coupe du monde maussade et un match au milieu de terrain face à Valladolid où on a senti qu’il en voulait plus, voire trop, Federico Valverde est de retour dans sa zone préférentielle de ce début de saison : l’aile droite. Il a beaucoup marqué lorsqu’il a joué à ce poste-là et serait bien inspiré de le faire cet après-midi.
En effet, le Real Madrid n’a pas marqué depuis 180 minutes face au sous-marin jaune et sa défense expérimentée et solide. Capable de mettre en échec d’excellents attaquants, déséquilibrer la charnière Pau Torres – Raul Albiol est un des objectifs du match. Pour y parvenir, les décrochages et dézonages incessants de Benzema sont une des clés, mais la manière dont Valverde va se proposer au ballon dans les 30 derniers mètres en est une autre. L’Uruguayen a montré un talent nouveau pour trouver des angles de frappes soudaines et veut continuer à l’utiliser, ce qui l’amène parfois à forcer légèrement son jeu. Avec un Valverde juste, incisif et potentiellement décisif, le Real Madrid se retire une belle épine du pied et ne va pas être obligé de forcer Vinicius à faire seul la différence.
Des latéraux enfin au niveau ?
En difficulté face à Valladolid, Carvajal comme Mendy ont été en dessous comme souvent sur les matchs d’avant la trêve. Capable de museler un attaquant adverse comme de passer complètement au travers, Mendy va devoir trouver de la régularité avec de bonnes performances qui sont bien trop rares cette saison.
Ancelotti, conscient du faible niveau de ses latéraux, préfère se défaire de sa très performante charnière centrale Alaba-Militão en titularisant Rüdiger et choisit Militão arrière droit pour débuter la rencontre.
