Cela s’est ressenti sur le terrain et Villarreal a remporté un succès de prestige face à un Real Madrid décevant qui devra impérativement changer de dynamique avec le calendrier qui l’attend.
Une défense peu convaincante
Au coup d’envoi, la formation alignée par Ancelotti en défense avait fière allure. Militão débutait au poste d’arrière-droit, position qu’il avait déjà occupée à Porto. On pensait, qu’avec cette composition, l’assise défensive du Real Madrid serait garantie. Hélas, finalement, elle s’est avérée être un talon d’Achille que le sous-marin jaune a su exploiter.
D’ailleurs, en conférence de presse d’après-match, Ancelotti a ouvertement reconnu que son équipe n’a pas bien défendu même s’il n’a pointé personne du doigt. Courtois est celui qui s’en sort avec la moins mauvaise note malgré la débâcle. Sans lui, l’addition aurait pu être plus salée. Les deux buts encaissés proviennent d’erreurs individuelles de joueurs de la ligne défensive et sont inquiétants à ce niveau et pour la suite de la compétition. Rüdiger s’est retrouvé passablement emprunté face à face à la vélocité de la ligne d’attaque locale. Son apparition au sein de la paire de centraux a signifié que le duo Alaba-Militão n’était pas aligné, chose qu’Ancelotti avait dit qu’il ne ferait pas.
Soirée difficile également pour David Alaba et Ferland Mendy, le premier, étant impliqué sur sur les deux buts encaissés et le deuxième, ayant commis une erreur impardonnable à ce niveau sur l’ouverture du score. Conscient que le latéral français n’était pas dans un bon soir, Ancelotti a préféré le remplacer à la 64e minute de jeu.
Retrouver une bonne dynamique au plus vite
Cela avait été mentionné lors de la dernière analyse, mais le Real Madrid, en ce début d’année, doit faire face à un calendrier chargé et force est se constater que pour son premier vrai test depuis la reprise, l’impression générale est inquiétante. Pourtant, il nous apparaît qu’Ancelotti partait avec de louables intentions en alignant une ligne défensive robuste et en plaçant Valverde en piston droit, poste auquel il a plus que brillé la saison dernière.
L’entraîneur italien ne peut être tenu pour responsable de tous les maux actuels de l’équipe même si c’est effectivement à lui qu’incombera la tâche de trouver les mots pour motiver ses troupes et les remettre dans le droit chemin afin qu’ils ne laissent pas le FC Barcelone s’échapper au classement. En effet, dès demain, les Blaugranas auront l’occasion de prendre trois points d’avance sur les Merengues dans la course à la Liga et reprendre la marge qu’ils avaient perdue récemment.