Pour la deuxième fois de la saison, le Real Madrid et le FC Barcelone vont s’affronter mais cette fois une coupe sera en jeu. Tous les deux vainqueurs aux tirs au but, respectivement face à Valence et au Betis, les deux équipes n’abordent pas la rencontre avec une grande confiance. Les Merengues et les Blaugrana n’affichent pas des formes exceptionnelles après la pause d’un mois et demi due à la Coupe du monde. De plus, certaines des qualités et faiblesses des deux équipes se situent au même endroit : les ailes.
Des latéraux défensifs comme point faible ?
Si le FC Barcelone a bien réussi à se sortir du piège du Betis, la sérénité ne règne pas au sein de la formation catalane. Sergi Roberto et Jordi Alba n’ont pas été des plus rassurants lors de la demi-finale et Carlo Ancelotti risque d’utiliser ces points faibles pour construire ses attaques. Lors de la dernière confrontation face au Real Madrid, le FC Barcelone avait eu des difficultés dans ce compartiment du jeu, ce qui avait profité notamment à Federico Valverde de réussir un match presque parfait en tant qu’ailier droit.
Si le problème est présent chez le FC Barcelone, il l’est tout autant du côté de la maison blanche. Lucas et David Alaba seront très probablement absent pour la rencontre et Éder Militão est incertain. Cela devrait laisser la place à Dani Carvajal et Nacho ou Ferland Mendy en tant que titulaire. Le défenseur central espagnol a été préféré au français et a rendu une bonne copie face à Valence en demi-finale, à voir si El Mister va le laisser conserver sa place pour la finale. Et si l’aspect défensif peut être considéré comme une limite pour les deux équipes, les ailiers offensifs représentent une des forces majeures des deux formations.
Un jeu par les ailes dont il faut se méfier
Lors de sa demi-finale, pas mal d’actions dangereuses du FC Barcelone ont été amorcées sur les ailes, soit par Raphinha ou par Ousmane Dembélé. Les deux joueurs font parti des meilleurs à leur poste et pourraient être de vrais poisons pour la défense madrilène. Point faible cette saison de l’équipe de Carlo Ancelotti, ce dernier sait à quel point ce paramètre sera crucial pendant la rencontre.
« L’essentiel est de mieux défendre. Nous devons améliorer les choses à ce niveau. Le bloc était meilleur contre Valence. Nous avons commis une erreur de positionnement sur le but de Valence car il nous manquait une diagonale avec les défenseurs centraux. »
La régularité va être le maître-mot de la rencontre. Sur tous les compartiments du terrain, les deux équipes vont devoir tenir le rythme pendant 90 ou 120 minutes. « Faire un match complet », comme l’a souligné le coach italien ce matin en conférence de presse. Discret depuis son retour de la Coupe du monde, Vinicius devra être dans sa meilleure forme pour épauler un Karim Benzema tonitruant depuis le retour de la trêve. Rodrygo, buteur en Copa del Rey, pourrait aussi jouer un rôle crucial sur le flanc droit de l’attaque pour mettre en difficulté son vis-à-vis qui, peu importe son adversaire, aura du mal à contenir sa vitesse.
Comme à chaque El Clásico, les deux équipes vont être prêtes à tout pour gagner le match et d’autant plus pour remporter une nouvelle Supercoupe d’Espagne.