Quand le VAR prend son temps : 4 minutes où le football disparaît

par | 12/02/2025 - 12:02 | 0 commentaires

Le VAR a une nouvelle fois semé le trouble en Ligue des champions. Lors du match Manchester City - Real Madrid, la validation du but de Haaland a duré près de quatre minutes, bien au-delà des 25 secondes prévues avec le hors-jeu semi-automatique. Une lenteur qui interroge sur la fiabilité du système.

La technologie devait apporter rapidité et clarté. Pourtant, le VAR continue de ralentir le jeu, même au plus haut niveau. À l’Etihad Stadium, le premier but d’Erling Haaland (18ᵉ minute) a laissé place à une attente interminable. Dès la première reprise télévisée, le doute s’est installé sur la position du Norvégien, trop proche de Ferland Mendy. Clément Turpin, l’arbitre français de la rencontre, a donc fait appel au VAR pour trancher.

Alors que le protocole prévoit une analyse en moins de 30 secondes, Relevo nous apprend qu’il a fallu 3 minutes et 50 secondes pour valider le but. Pendant que le VAR traçait ses lignes, Guardiola s’est plaint au quatrième arbitre, tandis qu’Ancelotti a même partagé son agacement avec le coach espagnol.

Le VAR vu par Mateu Lahoz

Mateu Lahoz, expert en arbitrage pour COPE, a partagé son analyse sur le sujet : « Cela rend très difficile l’utilisation du ballon comme référence. Dans le tir semi-automatique, l’intervention humaine est plus importante ; il faut choisir le bon cadre et se concentrer précisément sur la trajectoire du ballon », a-t-il expliqué à propos de la méthode. « Le cadre est toujours crucial, car il peut modifier l’action. Le problème ici est qu’ils ne suivent pas le ballon, ce qui complique encore l’analyse. Souvent, le ballon est visible d’un seul côté, mais cette fois, il était masqué par les corps des joueurs. »

Edgar Yon 

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