L’affaire Munuera Montero ne cesse de prendre de l’ampleur. L’arbitre espagnol, qui a officié lors du match entre Osasuna et le Real Madrid (1-1), s’est retrouvé au centre des critiques après plusieurs décisions contestées. Dès la fin du match, des accusations ont émergé concernant l’expulsion de Jude Bellingham et plusieurs penaltys non sifflés en faveur du club madrilène. Mais ce qui aurait pu rester une simple controverse sportive a rapidement dépassé ce cadre.
Dans les heures qui ont suivi la rencontre, Munuera Montero a reçu une vague d’insultes et de menaces sur ses réseaux sociaux personnels, selon MARCA. Un climat délétère qui a poussé le Comité Technique des Arbitres à réagir sans tarder. Dans un communiqué officiel, l’instance a tenu à condamner fermement ces attaques : « Les arbitres professionnels souhaitent exprimer leur plus ferme condamnation des attaques et menaces dont notre collègue José Luis Munuera Montero est victime sur les réseaux sociaux, et qui affectent aussi bien sa personne que son entourage familial. » Un message clair.
Un climat de tension grandissant en Liga
Cette affaire s’inscrit dans un contexte plus large de mécontentement envers le corps arbitral. De plus en plus de clubs de Liga dénoncent des décisions litigieuses qui influencent directement le déroulement des matchs. Toujours selon MARCA, De plus en plus de clubs de la Liga affichent leur déception envers les arbitres. Le Real Madrid n’est plus seul dans cette situation.
En plus du Real Madrid, qui a une nouvelle fois exprimé son mécontentement, d’autres équipes comme Alavés et la Real Sociedad ont récemment fait part de leur frustration. Ce week-end, la polémique s’est également invitée lors du match entre le Barça et le Rayo Vallecano, où plusieurs décisions arbitrales ont suscité l’incompréhension. Le football espagnol traverse ainsi une période d’instabilité où la relation entre les clubs et les arbitres semble plus fragile que jamais.
Edgar Yon
