Avec l'instauration du nouveau format de la Ligue des champions, le Real Madrid et Manchester City ont dû passer par un tour de barrage avant les huitièmes de finale. Une affiche de prestige, digne d'une finale, qui attire les foules et dont le club madrilène tire profit financièrement.
Les billets les moins chers pour assister à ce match au Bernabéu sont affichés à 115 euros, pour des places situées dans les hauteurs du quatrième amphithéâtre. Les tarifs grimpent jusqu'à 290 euros pour les sièges situés en tribunes basses (hors places VIP). En comparaison, la Cadena SER revèle que lors du match aller à l'Etihad Stadium, les billets destinés au grand public n'ont même pas été mis en vente tant la demande des abonnés était forte. Les prix pour les membres variaient quant à eux entre 37,50 et 67,50 livres sterling (soit environ 44 à 79 euros).
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Un modèle économique du Real Madrid et du football espagnol qui interroge
Cette différence tarifaire entre les deux clubs met en lumière les politiques économiques contrastées entre le football espagnol et anglais. Alors que Manchester City privilégie des prix accessibles pour ses abonnés, le Real Madrid mise sur la rentabilisation maximale de chaque rencontre de prestige.
Si cette stratégie permet au club merengue d'optimiser ses revenus, elle pose également la question de l'accessibilité des matchs aux supporters locaux. Avec des prix en constante augmentation, le football espagnol risque de s'aliéner une partie de son public fidèle.
